lundi 27 mai 2013

Nouvelles Plumes (.com)

En complément à mon précédent entrefilet, je vais tenter de vous donner un peu plus d'explications concernant la maison d'édition Nouvelles Plumes, issue d'une collaboration avec Les Nouveaux Auteurs et chapeautée par le groupe France Loisirs, qui possède des points de vente en France, en Belgique et en Suisse, et compte plusieurs milliers de membres.

Pour ceux qui l'ignoreraient, France Loisirs est une chaîne de magasins vendant des livres et, plus accessoirement, des disques audio et vidéo. Leur clientèle est constituée d'adhérents qui s'engagent à acheter au moins un livre par trimestre, soit en boutique, soit par correspondance sur base d'un catalogue envoyé quatre fois l'an.

France Loisirs n'est pas un éditeur à proprement parler, mais des accords conclus avec des maisons d'édition lui permettent de distribuer sous son label une bonne palette d'ouvrages en tous genres, certains en avant-première ou en exclusivité aussi bien que des rééditions de grands classiques.

Dans le catalogue n° 172 de la filiale Belgique Loisirs, j'ai trouvé trois pages titrées « Avant-premières Nouvelles Plumes – La maison d'édition des talents de demain ». Au bas de la troisième, j'ai pu lire ceci : « Vous rêvez d'être publié ? Déposez votre manuscrit sur nouvellesplumes.com ». Et, juste en dessous : « Vous avez envie de vivre votre passion des livres ? Participez à notre communauté de lecteurs pour lire les manuscrits, partager vos avis et révéler de nouveaux auteurs ! »

Voilà qui me rappelait fortement les méthodes d'une autre maison d'édition, à savoir : Les Nouveaux Auteurs. Une visite sur nouvellesplumes.com me permit de constater que, côté langage et procédés, c'est bonnet blanc et blanc bonnet !

Apparemment, NP organise également un concours – clôturé pour cette année. Pourquoi pas ?

Je ne vais pas répéter tout ce que j'ai déjà écrit à propos de Les Nouveaux Auteurs et leur Comité de Lecture Citoyen, puisque Nouvelles Plumes en reprend le principe sous l'appellation Comité de Lecteurs. Les plus curieux d'entre vous pourront se balader sur leur site et prendre connaissance des étapes à remplir pour devenir lecteur ou envoyer un manuscrit.

Alors, quelles différences y a-t-il entre les deux éditeurs, à part l'étiquette ?

Peu de choses, dans le principe : des manuscrits d'auteurs non encore édités sont évalués par des amateurs de lecture, selon leur bon vouloir et avec des compétences fort variables, les mieux notés d'entre eux étant sélectionnés et leur auteur se voyant éventuellement proposer un contrat d'édition à compte d'éditeur.


La démarche pour faire partie du Comité de Lecture est la même que celle à entreprendre pour devenir membre du Comité de Lecture Citoyen : se connecter sur le site de l'éditeur et remplir un formulaire d'inscription reprenant l'identité, l'adresse et quelques informations sur les habitudes de lecture du postulant. Rien de compliqué.

Le membre du Comité reçoit, par courriel, des listes de manuscrits classés par genre, dans lesquelles il sélectionnera ceux qu'il souhaite lire, noter et commenter. Ils lui seront envoyés en version imprimée, par voie postale. Mais le nombre d'envois est limité, en fonction des demandes faites par lecteurs : les plus rapides seront les mieux servis. Il reste toutefois la possibilité d'en télécharger autant que voulu, en format PDF. J'ai expliqué, dans cet article, tout le bien que je pense de cette méthode qui bafoue allègrement le droit d'auteur : il s'agit d'une diffusion incontrôlée d’œuvres dont l'éditeur n'a pas acquis les droits (aucun contrat n'a été signé). Quand on connaît l'aisance avec laquelle on peut copier et transmettre des fichiers PDF, ça laisse songeur... 

Qu'il s'agisse de Nouveaux Auteurs ou de Nouvelles Plumes, il s'agit dans les deux cas d'édition à peu de frais (corrections sommaires, jaquettes banales) de primo-auteurs pas trop exigeants sur les conditions financières, ce qui permet de dégager une marge de profit assez confortable. Si vous êtes auteur et intéressé par ces éditeurs, envoyez-leur un manuscrit impeccablement corrigé. Vous ferez d'une pierre deux coups : vous ne choquerez pas les lecteurs sensibles au respect de la grammaire et, si vous devez être édité, les correcteurs « maison » n'auront plus qu'à faire ce qu'ils font le mieux, c'est-à-dire à peu près rien. 
J'ai pourtant déjà reçu des courriels où  des auteurs édités là-bas m'affirmaient que la correctrice qui s'était occupée de leur manuscrit était sympa, diplômée, compétente, ouverte au dialogue... ce que je veux bien croire ; mais si on ne laisse pas à cette personne le temps de véritablement exercer son talent (le temps, c'est de l'argent, donc il faut faire vite), le travail sera inévitablement bâclé.


La différence essentielle entre les deux maisons d'édition est la distribution. Les Nouveaux Auteurs diffuse assez bien ses livres dans les grandes librairies, en France mais aussi en Belgique (ailleurs, je ne sais pas), mais attention : seuls les lauréats des concours sont vraiment mis en valeur avec un bon potentiel de vente.
Nouvelles Plumes diffuse dans les boutiques du groupe France Loisirs et par correspondance, pour plusieurs millions d'adhérents en France, en Belgique et en Suisse.

Si le principe vous semble intéressant, si vous décidez de tenter votre chance chez l'un ou l'autre, je dirais que chez LNA, il vaut mieux ne signer que quand on a l'assurance de remporter un prix à un de leurs concours.

Pour Nouvelles Plumes, c'est différent. Le nombre de points de vente et de clients potentiels est plus réduit, mais pour autant que les ouvrages soient présents au catalogue et dans toutes les boutiques, leur visibilité sera bonne, la concurrence étant bien moindre que dans une grande librairie.

En d'autres termes, si votre livre est à la FNAC, combien de visiteurs le verront et s'y intéresseront ? Une personne sur cent ? Une sur mille ? Dans une boutique du groupe France Loisirs, combien de visiteurs le verront et s'y intéresseront ? Une personne sur dix ? Une sur cent ?
Je vous laisse imaginer...

Une chose cependant m'inquiète : pas moins de huit avant-premières ce trimestre pour Nouvelles Plumes, n'est-ce pas un peu trop ? Quel éditeur va lancer sérieusement huit nouveaux auteurs d'un seul coup ? Et si cette cadence devait être maintenue, nous en serions à trente-deux sur un an !

Moi, ça me semble vraiment beaucoup.


Comme j'aime bien lire, et qu'en outre je suis membre Belgique Loisirs depuis... heu... très longtemps, je me suis dit que j'allais acquérir un de ces ouvrages proposés par Nouvelles Plumes, pour autant qu'ils soient disponibles en boutique. Et ils y étaient.

J'ai jeté mon dévolu sur un roman qui n'avait pas trop l'air d'être un polar/thriller avec crimes horribles, meurtres en série, tueur psychopathe et flic marginal (je n'arrive pas à comprendre pourquoi les gens aiment ça), et dont le résumé en quatrième de couverture me semblait suffisamment intrigant : « Le secret de Diane », par Jean-Robert Lépan.

Bien m'en a pris ! J'ai trouvé ce livre très chouette, souvent surprenant, agréablement écrit et bien documenté. L'auteur a bien campé ses personnages et a choisi avec soin les mots pour s'exprimer.
N'étant pas critique littéraire, je m'abstiendrai de commentaires supplémentaires, mais à ceux qui voudraient tâter de cette collection, je recommanderais celui-là.

Il reste des fautes, le travail de correction ayant été rapidement expédié, mais la base était bonne et rien d'excessif n'est à déplorer. De moins maniaques que moi ne remarqueront peut-être rien.


Je souhaite en tout cas beaucoup de réussite à l'auteur, qui le mérite incontestablement !

Mise à jour : 07/09/2013

Nouveau catalogue FL/BL et quatre nouveaux romans en "avant-première" chez Nouvelles Plumes. Le rythme est soutenu. Ce trimestre, donc, quatre nouveaux titres... et quatre survivants de l'édition précédente. Cela fait donc six mois de mise en avant pour certains auteurs (parmi lesquels J-R Lépan).
Une visite en boutique m'a permis d'apercevoir, bien en évidence sur un présentoir distinct, ces productions de "Nouvelles Plumes".
Aucun doute, donc : ils sont bien visibles, ce qui est généralement bon signe. Aucun doute non plus quant à la volonté de France Loisirs (et sa branche belge) de promouvoir ces ouvrages.
Ne nous leurrons pas : la marge bénéficiaire de l'éditeur doit être confortable. Mais qu'importe ! Si cela permet à l'auteur d'être correctement diffusé, pourquoi pas ? Le pourcentage de droit d'auteur est une chose, le chiffre de vente une autre.
Reste néanmoins une inconnue : cette mise en évidence assure-t-elle un volume de vente intéressant ?
Quoi qu'il en soit et à la grosse louche, la probabilité de succès me paraît plus importante pour un livre d'un auteur encore méconnu présenté dans ces conditions que noyé dans la masse sur un étalage à la FNAC.

lundi 20 mai 2013

Nouveaux Auteurs et Nouvelles Plumes

En songeant au cocu content avouant qu'il est préférable d'être à deux sur une bonne affaire que seul sur une mauvaise, je m'aperçois que la bonne combine consistant à faire faire gracieusement par des amateurs un travail pour lequel, habituellement, on rétribue des professionnels, a fini par attirer du monde.

Vous connaissez déjà, sans doute, Les Nouveaux Auteurs, maison d'édition dont j'ai déjà vanté les mérites dans plusieurs de mes articles. Voilà que cet éditeur a fait au moins un émule : Les Nouvelles Plumes.


Je vous laisse le soin de comparer les deux sites, que je vous invite à visiter au moyen des liens cliquables insérés ci-dessus, et de réaliser vous-mêmes les constations voire tirer les conclusions. De prime abord, il semblerait que LNA ait refilé le concept à France Loisirs, qui met en route son propre business sur les mêmes bases.

Je n'en dirai pas davantage pour l'instant, mais si vous avez lu mes articles sur Les Nouveaux Auteurs, cette nouvelle maison d'édition vous fera peut-être sourire.

Pour la suite de cet article, cliquez sur ce lien.

La bonne conscience

J'ai toujours eu bonne conscience. C'est probablement une question d'éducation et de respect des coutumes, en même temps qu'une forme d'empathie vis-à-vis de mon entourage.

Ma bonne conscience, je ne l'ai pas inventée, parce qu'elle est issue de celle qui apaise les gens ordinaires, la manière que nous avons tous de mettre sous l'éteignoir scrupules et remords lorsqu'il s'agit de justifier une action douteuse ou un comportement incivique et de nous pardonner aimablement nos petits travers.

La manière la plus aisée, la plus spontanée de s'absoudre d'une faute lorsqu'on ne peut la nier par un vigoureux « non, ce n'est pas moi », c'est de la collectiviser. Tout petits à l'école, nous apprenons soit à désigner quelqu'un d'autre au moment où l'autorité essaie d'identifier le coupable, soit à rendre tout un groupe complice de nos actes.

Comme chacun le sait, les punitions deviennent vite collectives. « Toute la classe a été punie », expliquerons-nous à nos parents. Et, adolescents, nous dirons, en rapportant penauds les points de l'interrogation écrite : « tout le monde a été busé ». Et d'ajouter : « celui qui a le plus a eu huit sur vingt ». C'est vrai que si même le meilleur échoue, notre note minable de deux sur vingt, même si elle représente le quart de la performance du bûcheur de la classe, devrait nous valoir le pardon.

Plus tard, nous grommellerons, en haussant les épaules, que « tout le monde le fait », lorsqu'on nous reprochera un comportement peu reluisant : l'excès de vitesse en voiture, le stationnement sur le trottoir, l'utilisation d'un bien public à des fins privées, le dépôt clandestin d'immondices, la petite fraude fiscale, la copie illicite d’œuvres protégées, le recours au « travail en noir » pour une réparation de plomberie...
Parce que la sagesse populaire a tendance à prétendre qu'une règle que (presque) tout le monde transgresse est forcément inopportune, stupide et vexatoire.
Quand c'est le collectif qui commet la faute, celle-ci n'existe plus. Au début, on y pense un peu, mais par la suite, l'habitude aidant, le comportement entre dans les mœurs et la loi en désuétude.

Dans le même genre que « tout le monde », même si le terme paraît être son contraire, on trouve « personne ». C'est juste une question de langage : le « tout le monde a échoué » devenant « personne n'a réussi ». À « tout le monde fait ce qui est mal » se substitue « personne ne fait ce qui est bien ». C'est un peu comme la notion de propriété, qui veut que ce qui est à tout le monde ne soit à personne et ne doive pas être obligatoirement respecté.
Certains vous diront donc, après avoir barbouillé de graffitis un vieux mur dans une vieille ruelle : « c'est à personne » ou « de toute façon, tout le monde s'en fout, ce n'est même pas entretenu ».

Mais la collectivisation des fautes, pratique très répandue chez les politiciens et autres gens de pouvoir, n'est pas notre seule manière de nous donner bonne conscience.

Nous l'apprendrons également : la vie est ainsi faite qu'après qu'elle nous aura été donnée, nous devrons tôt ou tard la gagner. En travaillant, souvent durement, pour un salaire de misère. C'est ce que dira le bon peuple, qui connaît la valeur de l'argent.

De là viendra une autre excuse très répandue : « je l'ai payé, je ne vais pas me gêner » ou « avec tout ce que je verse d'impôts, j'ai bien droit à ça ». Le premier prétexte excusera notre gourmandise, notre tendance à profiter au maximum de ce qu'on a échangé contre notre fric, le second servira à nous autoriser à considérer que les biens et services mis à disposition de la collectivité le sont surtout pour qu'on en abuse.

De l'échantillon de shampooing dans la salle de bain de la chambre d'hôtel au morceau de viande emballé discrètement pour le chien, en passant par le rouleau de papier-cul et – là, c'est vraiment abuser – la serviette-éponge, le fait d'avoir payé autorise tout. Y compris de salir la table et de ne pas ramasser ce qu'on a fait tomber dessous, pas plus que d'utiliser les équipements avec la même propreté et le même soin que ceux de notre domicile. Parce que c'est payé et parce qu'il y a des gens qui sont payés pour nettoyer.

Hôtel, restaurant, lieux de villégiature... sont propices à ce genre de raisonnement. Mais chez nous aussi, en famille ou à table avec des amis, les moyens de se donner bonne conscience sont légion et j'aurais peine à tous les citer.

Pour le verre de vin, de bière ou d'alcool, il y a toujours une étude récente menée par des spécialistes qui indique qu'un petit verre (et même deux) par jour ne peut pas faire de tort et, même, serait bénéfique !

Certains produits « light » étant plus ou moins réputés ne pas faire grossir, nous nous octroierons peut-être le droit d'en consommer plus que de raison. Nous évoquerons tour à tour les « produits naturels » voire « les plantes » ; quant au régime, c'est bien connu, il commence le lendemain.

Et s'il n'est pas question de régime, en dernier recours nous dirons tout joyeux, en nous servant une seconde copieuse ration : « Après tout, on ne vit qu'une fois ».

Dans nos habitudes de riches – car nous sommes riches, nous côtoyons des pauvres ou entendons parler des pauvres. Nous savons que, loin de chez nous (mais parfois aussi moins loin qu'on ne le pense), des gens travaillent très durement pour un salaire de misère. Et rien à voir avec notre salaire de misère à nous et nos conditions de travail contre lesquelles nous manifestons ou déclenchons des grèves (comme on en a le droit, nous). Ces gens, miséreux, exploités, nous fabriquent nos fringues de luxe avec leurs petites mains et des coups de pied aux fesses. Nous achetons donc ces fringues à des intermédiaires qui s'en mettent plein les poches, ce dont parfois nous prenons brièvement conscience au hasard d'un reportage télévisé.

Et, au cours d'une conversation avec un collègue ou un ami qui a également regardé l'émission surviennent des échanges dans le genre de celui-ci :

— Tiens, ton pull, là. T'as vu à combien ça revient, à la base ?
— Ouais. C'est dégueulasse, non ?
— Ils s'en foutent plein les poches, ces exploiteurs. On devrait boycotter, tu ne crois pas ?
— Oui, mais non. Parce que si on boycotte, les gens, là-bas, qui fabriquent tout, ils n'auraient plus de boulot.
— C'est possible, oui.
— Et faut pas oublier que même avec le peu qu'ils gagnent, ils nourrissent toute leur famille.
— Ah, ouais, c'est un peu vrai !

La bonne conscience, il n'y a que ça de vrai.
Et maintenant que j'ai écrit tout ça, j'ai bonne conscience comme après une confession.

Voilà, mon Père. Puis-je aller boire une bonne bière trappiste, à présent ?

mardi 14 mai 2013

Tous des incapables !

Il doit y avoir un sérieux problème, avec le temps. Chez nous, on a beau changer de présentatrice pour les prévisions météorologiques, c'est toujours la même chose.

Marie-Pierre, Caroline et Tatiana, qu'elles soient habillées par Tartouille et Schmolldu, chaussées par Piéhauderche et coiffées par Lamèche-Debiais ne fait rien à l'affaire : quand c'est pourri, c'est pourri.

Les tableaux chiffrés reprenant les minima et maxima de température, la vitesse du vent et les millimètres de précipitations se succèdent, précédés de quelques images récoltées par les satellites, mais rien n'évolue. Ce sont toujours les mêmes photos, les mêmes nuages en haut, en bas, à gauche, à droite, au centre ou partout ; et suivant l'allure à laquelle on les fait défiler, le téléspectateur obtient l'illusion que les dépressions se déplacent, mais en réalité elles tournent en boucle.

Je suppose que c'est comme dans les farandoles. Y a un gus qui dit « changez »... et ça change de sens, mais en passant toujours au même endroit.

On nous donne les minutes d'ensoleillement ou, plus précisément, les minutes de jour gagnées sur la nuit, phénomène qui se poursuivra jusqu'au solstice d'été qui, dans l'hémisphère nord, devrait survenir discrètement aux alentours du vingt et un juin. Qu'on vive à vingt degrés Nord ou à un jet de glaçon du Cercle Polaire Arctique.

En ce moment, je songe que le Québec ou la Belgique, c'est à peu près aux mêmes latitudes ; mais j'ai l'impression qu'en plus de Céline Dion et d'Isabelle Boulay, les francophones d'Outre-Atlantique nous ont refilé leurs courants du Labrador.

Y a plus de saisons. Ces météorologues sont des farceurs qui nous bassinent avec le réchauffement climatique et les normes saisonnières, mais on aimerait entendre autre chose. Au prix où on les paie et au taux où nous sommes taxés, c'est bien le minimum.

Mais non. Tous des incapables !

C'est bien simple : à RTL-TVI, ils ont carrément viré leur « Monsieur Météo ». Pensez-vous que ça améliore la situation atphosmerdique générale ?

En aucune manière.

La seule consolation dont on profite, tout compte fait, c'est d'avoir un hiver relativement doux.

mardi 7 mai 2013

Inépuisables actualités à la con

* Selon un récent sondage, la popularité de François Hollande, un an après son élection à la tête de l’État français, est au plus bas. Sans aborder les causes de cette désaffection, on peut quand même constater qu’elle est entrée dans la normalité depuis un bon bout de temps, puisque les deux derniers prédécesseurs de monsieur Hollande à l’Élysée avaient connu la même mésaventure.
En quelque sorte, le président est un président tout à fait normal ; comme il l’avait d’ailleurs revendiqué pendant sa campagne électorale. Et comme, à en croire les sondages, son impopularité bat le précédent record, on peut en conclure que monsieur Hollande est encore plus normal que les autres.

Sans jouer les mauvaises langues, je dirai que lorsqu’on est au plus bas, les chances de remonter sont plus grandes ; et que pour remonter plus facilement, il vaut même mieux toucher le fond. Quitter à trouver du pétrole en passant. Et au moins, si cela se produisait, nos voisins pourraient lancer leur nouveau slogan : « En France, on n’a peut-être plus d’idées, mais maintenant on a du pétrole ». En temps de crise, ce n’est pas plus mal.


* À Munich s’entame le procès d’un groupuscule néonazi ne comptant plus, apparemment, qu’un seul membre. Ledit procès devrait, selon de très sérieuses estimations, durer environ deux ans. Dès qu’on aborde certains sujets, en Allemagne, les complications et les atermoiements s’accumulent. La modération salariale et le dégraissage des effectifs des entreprises posent moins de problèmes que la justice, semble-t-il.
Déjà, chez nous, la marque automobile germanique à l’éclair a mené les choses à vive allure. Comme quoi la blitzkrieg, ça peut aussi se conduire efficacement dans le domaine socioéconomique.


* Hier, au journal télévisé, des manifestants récemment venus grossir les rangs des sans emploi défilaient en brandissant des calicots. L’un deux disait : « Full Mittal racket ». Et ce n’était pas du cinéma.


* En Belgique, non seulement les prisons sont surpeuplées, mais on a aussi des détenus insupportables. Il en est un que les directeurs d’établissements pénitentiaires se refilent régulièrement, tant il est pénible. Une vraie calamité. Parce qu’en Belgique, les gardiens souffrent aussi, faute de savoir comment traiter un prisonnier récalcitrant. Devrions-nous aller prendre des leçons dans d’autres pays plus démocratiques et plus respectueux des droits des honnêtes gens que le nôtre ?


* Auparavant, les vaches aimaient regarder passer les trains. À la cadence à laquelle ils déraillent, en Belgique, ça devient vachement dangereux ! Et les voitures, ce n’est pas mieux. Au rallye de Wallonie, un concurrent a quitté la route et un malheureux bovidé qui ne s’intéressait pas au sport automobile en a fait les frais. Les passagers sont indemnes, mais la bagnole est totalement sinistrée. Pour l’animal, c’est encore pis, puisque la vache a été euthanasiée. Il semblerait que l’accident soit dû à une panne mécanique, puisque le pilote a déclaré que l’embrayage broutait depuis un kilomètre ou deux. L’erreur humaine est en tout cas exclue, les deux hommes ayant certifié n’avoir pas fumé d’herbe.


* Pour faire face à la crise ou, en termes plus crus, faire rentrer du pognon dans les caisses de l’État, les taux de TVA sont à la hausse dans les pays membres de l’Union. Le record est en ce moment détenu par la Hongrie, avec 27 %. L’Espagne rattrape les 21 % belges. En France et en Allemagne, on reste un peu en dessous, mais les Grands-Ducaux font la nique à tout le monde avec leurs 15 %.
Par contre, en imposition directe, ce sont les Scandinaves (Suède, Danemark) qui frappent le plus durement en frôlant les 50 %. En Belgique, nous mettons néanmoins un point d’honneur à coller au peloton de tête avec nos 40 %.
Il est toutefois étonnant, de prime abord, de voir les mêmes pays scandinaves souvent cités en exemple en matière de gestion financière, d’éducation, de niveau de vie… Comme quoi ce n’est pas le taux d’imposition qui décide du bien-être de la population, mais la manière de redistribuer les prélèvements ; un pays riche n’étant pas obligatoirement synonyme d’une population aisée.
Le moyen-âge n’est pas encore si loin, tout compte fait.


* Dans la zone interdite qui encercle les restes de la centrale de Tchernobyl, la nature a, semble-t-il, repris ses droits. La végétation et les marécages engloutissent peu à peu les restes de « civilisation », et des milliers d’animaux sauvages ont colonisé la région, se gavant, selon leur régime alimentaire, de végétaux pollués ou de carcasses radioactives. Les bêtes paraissent en bonne santé, mais il faut savoir que les dommages causés par les matières radioactives n’apparaissent de manière évidente qu’au bout de quelques générations : malformations, stérilité, etc.
Les saletés répandues sur et dans le sol et les eaux y sont présentes pour longtemps, et il y a gros à parier que la faune et la flore, victimes d’incessantes mutations, seront plus que jamais soumises à la loi de la sélection naturelle. Si des races survivent finalement dans ce milieu hostile, elles deviendront, pour bon nombre d’entre elles, des espèces et sous-espèces endémiques, aux propriétés typiquement locales.
Les mutants, on ne les trouve pas que dans les films ou les récits fantastiques et de science-fiction.


* Bayern-Barça : sept à zéro. En deux rencontres, certes, mais quand même ! À la estupefacción des premiers buts encaissés à dû succéder la desolación des suivants et la consternación des derniers. Restent, pour terminer le sujet, les lamentos des socios. Je sais, ça ne rime pas en « ción », mais je ne peux pas jouer les mauvaises langues tout le temps.


* Dans le journal de lundi, on voyait une photo de l’équipe cycliste Sky en formation serrée lors du contre-la-montre, au tour d’Italie cycliste. Impressionnant ! Il paraît que Froome sera le leader du groupe pour le prochain tour de France. On va bien voir si, oui ou non, il bluffait l'an dernier !
En tout cas, je veux bien prendre les paris : les Schleck ne gagneront pas. Sauf, peut-être, s’il n’y en a qu’un des deux au départ (Frank doit être encore interdit de compète, non ?) et que le vainqueur final est déclassé pour dopage.


* À en croire les bookmakers, la Belgique est citée parmi les équipes favorites de la prochaine Coupe du Monde de football, en 2014. Pour l’instant, on fait plutôt partie des outsiders, dirais-je. D’ailleurs, nous sommes toujours outside de la phase finale et le resterons tant que nous n’aurons pas fait mieux que les Croates.
Je vais encore faire ma langue de pute, mais je trouve qu’on a bénéficié d’un bon tirage au sort. Partager le groupe avec, d’un côté, la Croatie, la Serbie et la Macédoine ; et de l’autre l’Écosse et le Pays de Galles, c’est toujours mieux qu’avec des pays baltes ou scandinaves. Au moins, on est sûrs que ceux-là ne se feront pas de cadeaux, alors que ceux-ci, si c’est comme à l’Eurovision…

mercredi 1 mai 2013

Messagerie interne


De : Gwenaelle Boes                Date : mar. 30/04/2013 – 9h12
À : Ludovic Mir
Cc :
Objet : Réunion du 03/05


Bonjour, Ludo !

Je ne sais pas si quelqu’un t’en a informé, mais nous aurons besoin de sandwiches pour la réunion de ce vendredi. Il y a 16 participants de prévus.
Peux-tu t’occuper de la commande ?

Merci

Gwen.


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De : Ludovic Mir                    Date : mar. 30/04/2013 – 10h47
À : Gwenaelle Boes
Cc :
Objet : RE : Réunion du 03/05


Hello, Gwen !

Désolé de n’avoir pas répondu de suite, mais mon bus était en retard ce matin. Résultat : je suis arrivé à neuf heures passées. Le temps de boire un café et d’ouvrir ma messagerie…
Je suppose que je demande des sandwiches « dagoberts », comme de coutume ? Jambon+fromage+mayo+crudités pour tout le monde ?

Ludo


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De : Gwenaelle Boes              Date : mar. 30/04/2013 – 10h50
À : Ludovic Mir
Cc :
Objet : RE : Réunion du 03/05


Je suppose, oui. Je me renseigne et je te dis quoi.

Gwen


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De : Ludovic Mir                    Date : mar. 30/04/2013 – 10h55
À : Gwenaelle Boes
Cc :
Objet : RE : Réunion du 03/05


Ben, s’il faut 16 dagos jambon/fromage/mayo/crudités.

Ludo


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De : Gwenaelle Boes              Date : mar. 30/04/2013 – 10h59
À : Ludovic Mir
Cc :
Objet : RE : Réunion du 03/05


Ha, ha, ha ! Très drôle. Tu vois trop de films, Ludo. Je me renseigne et je te tiens au courant (et pas nouvelle tentative d’humour, je te prie).

Gwen


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De : Ludovic Mir                    Date : mar. 30/04/2013 – 11h08
À : Gwenaelle Boes
Cc :
Objet : RE : Réunion du 03/05


Oh là là ! Le p’tit déj’ était pas bon ? Le lait avait tourné ? François n’était pas rentré de son match de foot d’hier ?


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De : Gwenaelle Boes              Date : mar. 30/04/2013 – 11h12
À : Ludovic Mir
Cc :
Objet : RE : Réunion du 03/05


Comment t’as deviné, pour François ?

Mais non ! T’es con, quand même ! Va bouler.

Gwen


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De : Ludovic Mir                    Date : mar. 30/04/2013 – 11h14
À : Gwenaelle Boes
Cc :
Objet : RE : Réunion du 03/05


Pas la peine. J’en reviens.

Ludo


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De : Gwenaelle Boes              Date : mar. 30/04/2013 – 11h51
À : Ludovic Mir
Cc :
Objet : RE : Réunion du 03/05

Bon. J’ai les renseignements :

Il faudra 9 dagos « complets » ; 2 sans mayo ni crudités ; 2 jambon avec mayo et crudités ; 1 jambon et rien d’autre ; 2 fromage avec mayo et crudités  et 1 fromage avec crudités mais sans mayo.
Voilà. J’espère que j’ai rien oublié. Attends quand même un peu avant de passer commande.

Gwen


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De : Ludovic Mir                    Date : mar. 30/04/2013 – 14h07
À : Gwenaelle Boes
Cc :
Objet : RE : Réunion du 03/05


Oups ! Pas vu ton message tout de suite, j’étais en heure de table.
Sûr que je temporise avant de commander. C’est que pour le 3, de toute façon.
Et puis, t’avais dit 16 personnes et je compte 17 dagos. Y a un goinfre dans le tas ?


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De : Gwenaelle Boes              Date : mar. 30/04/2013 – 14h15
À : Ludovic Mir
Cc :
Objet : RE : Réunion du 03/05


Non, pas 17. Juste 16. De toute façon, y a qu’un goinfre dans la boîte, et c’est toi ; et tu seras pas à la réunion. J’ai dû me gourer quelque part. Je refais mes comptes.
Mais faudra quand même pas traîner avec ça : demain est férié.

Gwen


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De : Martial Deraeve              Date : mar. 30/04/2013 – 14h18
À : Ludovic Mir
Cc : Gwenaelle Boes
Objet : RE : Réunion du 03/05


Bonjour, Ludovic

J’apprends que tu commandes des dagos pour la réunion de vendredi. J’ai l’impression qu’on a commandé pour moi sans me demander mon avis… Bernard m’a dit que Gwenaelle avait sonné, mais je n’étais pas dans le bureau.
Tu sais que je suis un régime protéiné. Donc, pas de pain pour moi. Mais essaie de m’obtenir quelque chose quand même : juste six tranches de jambon et trois de fromage, par exemple. Ou alors, une omelette au lard.

Merci d’avance

Martial


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De : Ludovic Mir                    Date : mar. 30/04/2013 – 14h22
À : Martial Deraeve
Cc : Gwenaelle Boes
Objet : RE : Réunion du 03/05


Bonjour,

Normalement, c’est jambon/fromage/crudités/mayo, avec possibilité de supprimer l’un ou l’autre des composants. Supprimer le pain, on ne me l’avait pas encore demandé, mais je vais essayer d’obtenir un peu plus de charcuterie à la place. Si ça ne marche pas, il faudra virer le pain et manger juste ce qu’il y aura à l’intérieur.
L’omelette au lard, je pense qu’il est inutile d’y songer. Le règlement, c’est le règlement.

Désolé.

Ludovic


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De : Martial Deraeve              Date : mar. 30/04/2013 – 14h27
À : Ludovic Mir
Cc :
Objet : RE : Réunion du 03/05


OK, merci, vieux. Fais pour un mieux.


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De : Sophie Walraevens         Date : mar. 30/04/2013 – 14h29
À : Ludovic Mir
Cc : Gwenaelle Boes
Objet : RE : Réunion du 03/05


Bonjour, Ludovic,

J'espère qu'on a eu le temps de de te prévenir que pour moi, c'est végétarien. Vois si Gwenaelle en a tenu compte. Donc, uniquement la salade dans le sandwich. Avec de la mayo (light, si possible) et de préférence pas d'oeufs.

Sophie


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De : Gwenaelle Boes              Date : mar. 30/04/2013 – 14h31
À : Ludovic Mir
Cc :
Objet : RE : Réunion du 03/05


Bon. Si Martial et Sophie compliquent les choses, on n'en sortira pas.


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De : Ludovic Mir                    Date : mar. 30/04/2013 – 14h36
À : Gregory Boel
Cc :
Objet : Réunion du 03/05


Saperlipopette ! Il en faut combien, finalement ? Et combien de chaque sorte ?


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De : Gregory Boel                   Date : mar. 30/04/2013 – 14h42
À : Ludovic Mir
Cc :
Objet : RE : Réunion du 03/05


Bonjour,

Je ne sais pas ce que vous me vous voulez au juste, Ludovic Mir, mais je ne comprend pas de quoi vous parler : combien ? et de quelle sortes ?
Le message n'étais sans doute par pour moi.
Saperlipopette vous aussi.

Ir. Gregory Boel
Chef de Projet


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De : Ludovic Mir                    Date : mar. 30/04/2013 – 14h46
À : Gregory Boel
Cc :
Objet : RE : Réunion du 03/05


Bonjour, M. Boel.

Désolé.J'ai fait une fausse manœuvre en encodant le destinataire (c'était pour Mlle Boes).
Veuillez m'en excuser.
Bien à vous.

Ludovic Mir


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De : Ludovic Mir                    Date : mar. 30/04/2013 – 14h52
À : Gwenaelle Boes
Cc :
Objet : RE : Réunion du 03/05


Et pan ! Dans le mouvement, j'ai encore eu l'air d'un con. J'ai envoyé le message à G. Boel au lieu de te l'envoyer à toi. Pfff...
Voilà ce que c'est quand on me stresse.

Je ne sais plus où on en est. Il faut combien de sandwiches, et de quelle sorte ?

Merci.

Ludo


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De : Charles-Henri Mathieu   Date : mar. 30/04/2013 – 15h10
À : Ludovic Mir
Cc : Gwenaelle Boes ; Sophie Walraevens
Objet : Réunion de ce vendredi.


M. Mir,

J'essaie de joindre mademoiselle Boes, mais elle n'est pas à son poste.
Je m'adresse donc à vous directement, puisque c'est vous qui vous occuperez des approvisionnements pour la réunion.
Ma secrétaire m'accompagnera, elle est végétarienne. Merci d'en tenir compte.
Madame Wust sera de la partie également, mais vous savez qu'elle vient juste de rentrer de maladie. Compte tenu de son opération à la mâchoire, il vaudrait mieux demander du pain de mie que de la baguette (tant pis pour le règlement, on fera une exception).
Et puisque c'est vendredi et que vous connaissez mes convictions, remplacez pour moi le jambon et le fromage par de la salade de thon (tant pis pour le règlement, on fera une deuxième exception).

Veuillez excuser ces contretemps. Je sais que vous gérerez ça très bien.


Ch-H Mathieu


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De : Ludovic Mir                    Date : mar. 30/04/2013 – 15h24
À : Charles-Henri Mathieu
Cc : Gwenaelle Boes
Objet : RE : Réunion de ce vendredi.


M. Mathieu,

Il sera fait selon vos desiderata.

Excellente fin de journée.

Avec mes salutations respectueuses,


L. Mir


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De : Gwenaelle Boes              Date : mar. 30/04/2013 – 15h34
À : Ludovic Mir
Cc :
Objet : RE : Réunion du 03/05.


Ludo,

Je vais péter un câble. Le boss qui s'en mêle, maintenant !
J'étais occupée à faire mes comptes quand Rachid m'a sonné. Il remplacera Jacques Durieux, à la réunion. J'ai dû supprimer le jambon, pour lui, tu penses bien ! En plus, il a peur que le fromage ait été en contact avec le jambon, ou que le traiteur se soit pas lavé les mains...
J'te jure ! J'ai refait tous mes comptes.
Alors, ça fera :
- 4 jambon/fromage/crudités/mayo
- 2 jambon/fromage sans mayo ni crudités
- 1 jambon/fromage/crudités pas de mayo
- 1 jambon uniquement (avec du pain quand même)
- 2 fromage/crudités/mayo
- 1 fromage seulement (avec quoi d'autre, je sais pas. Ils font pas du jambon Hallal?)
- 1 fromage/crudités sans mayo
- 1 jambon/fromage/mayo/crudités - pain de mie !
- 1 salade de thon (mon Dieu!)/crudités/mayo
- 1 rien qu'avec de la verdure et de la mayo (on s'en fout qu'elle soit pas light)
- 1 machin avec du jambon et du fromage (en quantité), mais sans pain (pour Martial)

Ouf !
J'espère que j'ai rien oublié.
De toute façon, tu passe la commande que vendredi matin, non ?

Gwen.


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De : Ludovic Mir                       Date : jeu. 02/05/2013 – 9h35
À : Gwenaelle Boes
Cc :
Objet : RE : Réunion du 03/05


Salut, Gwen !

Alors, ça a gazé, le 1er mai ?
Et François, toujours la pêche (au thon) ?

Blague à part, j'arrive au bureau, aussitôt j'ouvre ma messagerie, et je vois que j'ai loupé ton dernier message de mardi (j'étais déjà parti).
Et puis, j'en ai un tas d'autres. Soit que j'ai eus en copie, ou pour moi directement. Et tu es dans la liste à chaque fois.

On fait quoi, finalement ?


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De : Gwenaelle Boes               Date : jeu. 02/05/2013 – 10h28
À : Ludovic Mir
Cc :
Objet : RE : Réunion du 03/05


Bonjour, Ludovic,

Tu as sans doute remarqué que Gwenaelle était aux abonnés absents. Elle est repartie, elle ne se sentait pas bien. Elle a juste dit "ras le bol de cette bande d'enfoirés !" J'ai repris sa messagerie et j'essaie de voir clair avec toutes ces commandes de sandwiches, mais je n'y arrive pas. Je crois que je vais laisser tomber.
On peut pas demander des « complets » pour tout le monde ? Ils vireront ce qu'ils n'aiment pas.

Christelle.


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De : Ludovic Mir                        Date : jeu. 02/05/2013 10h44
À : Christelle Neff
Cc : Gwenaelle Boes
Objet : Réunion de ce vendredi 5 mai.


Christelle,

Merci d'avoir pris le relais.
Je n'en sors plus moi non plus !
J'ai reçu deux demandes supplémentaires (ils seront dix-huit à la réunion, en fait), mais je ne suis pas sûr d'avoir très bien compris.
Le boss a chargé aussi Sophie de me demander d'ajouter des biscuits et du café, à servir à neuf heures (ils vont commencer tôt, paraît-il). C'était déjà prévu : Madeleine s'en charge.
J'ai trouvé la solution, tu vas voir...

A+

Ludovic


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De : Ludovic Mir                        Date : jeu. 02/05/2013 14h57
À : Charles-Henri Mathieu ; Sophie Walraevens ; Martial Deraeve ; Christine Wust ; Luc Leen ; Edouard Ballebeurre ; Rachid Boulaouane ; service HR (tous) ; maintenance (tous)
Cc : Gwenaelle Boes ; Christelle Neff ; Madeleine Muls
Objet : Réunion de demain vendredi.


Bonjour à tous,

Pour la réunion de demain, il y aura, dès 9h, du café et des biscuits.
Pendant toute la durée de la réunion, des boissons rafraîchissantes (non alcoolisées – il y aura même des produits light!)
À midi, des sandwiches « dagobert » (baguettes garnies).
Ont été prévus :

- 6 jambon/fromage/crudités/mayo
- 2 jambon/fromage sans mayo ni crudités
- 1 jambon/fromage/crudités pas de mayo
- 1 jambon uniquement (dans du pain)
- 2 fromage/crudités/mayo
- 1 fromage seulement (dans du pain aussi)
- 1 fromage/crudités sans mayo
- 1 jambon/fromage/mayo/crudités - pain de mie !
- 1 salade de thon/crudités/mayo
- 1 rien qu'avec de la verdure et de la mayo (light)
- 1 tranche de jambon et une tranche de fromage, sans pain.

Tout sera déposé pour douze heures, chaque participant se servant en fonction de sa demande. Je ne sais plus très bien qui a demandé quoi, mais le pain de mie est pour Me Wust et le dago à la salade de thon pour M. Mathieu.

Bon appétit à tous et bonne réunion !


Ludovic Mir
s/approvisionnements


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De : Charles-Henri Mathieu    Date : jeu. 02/05/2013 – 22h17
À : Ludovic Mir
Cc : Sophie Walraevens
Objet : Réunion de demain.


M. Mir,

Nous en avons discuté avec ma secrétaire, en fin de journée, et finalement nous ne prendrons pas de baguettes garnies pour la réunion. Cela entraîne trop de complications.

En revanche, Melle Walraevens m'ayant rappelé que nous bénéficions du voisinage d'une excellente pizzeria, j'ai pris la décision d'offrir une série de pizzas, ce sera plus simple.

Voulez-vous vous charger d'en commander une demi-douzaine, taille x-large ?

Prenez un assortiment, du moment qu'il y en a une au thon et une végétarienne ; et assurez-vous qu'elles ne soient pas trop cuites (par égard pour Me Wust).

Merci à vous.


Ch-H Mathieu