dimanche 18 février 2018

Actus à prendre ou à laisser

* Comme suite à la fusillade perpétrée par un jeune gaillard de 19 ans, en Floride, et qui a fait 17 morts, le président Trump aurait promis de s'attaquer au difficile problème des maladies mentales. C'est vrai que les maladies mentales, ça tue beaucoup de gens. Ceux qui en souffrent – s'ils s'en rendent compte – et les victimes de ceux qui en souffrent. Moi, des malades mentaux, j'en ai connu l'un ou l'autre, mais le plus souvent ils étaient bien encadrés et ils n'avaient pas la possibilité de s'acheter un flingue aussi aisément que moi une paire de pompes ou un duffel-coat. Toute charité bien ordonnée commençant par soi-même, le président Trump pourrait s'attaquer d'abord à ses propres lacunes avant de songer à soigner celles des autres.
Edit 22/02/2018 : Je ne sais pas si c'est une blague, mais l'agité du bocal parle maintenant d'armer les profs dans les écoles. Armer les profs ! Ah, mais, pas tous quand même ! Ceux qui connaîtraient le maniement des armes, auraient un passé militaire ou des trucs comme ça... Vous en connaissez, vous, des profs qui ont un passé militaire ? Chez nous, ça doit être rare, mais aux States, cela fait peut-être partie du recyclage des anciens  du Vietnam, de l'Afghanistan, de l'Irak, de... d'un peu partout, quoi ! On sombre dans la débilité totale (un aubaine pour mon blog, tiens !), alors je m'interroge : à quand les gilets pare-balles pour les étudiants ? C'est vrai, quoi : il faut les protéger. Et puis, ça permettrait à la fois de relancer un commerce intéressant et de ne pas toucher à un autre, très florissant aux States. P... mais qu'est-ce que je suis content d'être Européen moi ! J'espère quand même que les gens, là bas, ils n'ont pas vraiment le président qu'ils méritent...
* Les États-Unis n'envisagent pas une action militaire contre la Corée du Nord, paraît-il. Nous voilà donc rassurés ; tout autant qu'on peut l'être lorsque Trump parle de s'attaquer aux maladies mentales. C'est peut-être là son problème, après tout : l'envie d'attaquer et la nécessité de s'en abstenir – pour le moment.

* Le bitcoin, ça marche. Et pourtant, ce n'est pas un truc sexuel. Donc, forcément, c'est du fric. Le cul et les écus, disait le concierge de la Maison communale, y a que ça de vrai. Donc, le bitcoin, c'est du pognon, mais pas tant que ça. C'est virtuel. Quand tu as des bitcoin, c'est comme si tu n'avais rien, mais qui a de la valeur. Et qui prend (ou perd) de cette valeur en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Par exemple, en vingt-quatre heures, ce qui représente quand même un peu plus de temps que celui nécessaire à en parler, ce machin peut augmenter de huit pour cent, comme je l'ai appris récemment. Moi, par exemple, j'ai à peu près une bonne moitié d'un bitcoin à disposition. Ça n'a guère de valeur, mais j'y tiens énormément. Quant à l'autre moitié, il y en a partout autour de moi, et je n'ai jamais songé que ça pouvait valoir quelque chose. Comme on peut se tromper !

* D'après une étude canadienne, l'acné, ça ficherait facilement la déprime. Pourtant, tant qu'on ne pousse pas sur le bouton, ce n'est pas dangereux, disait-on encore tout récemment dans l'entourage du président Trump. Mais malgré tout, l'étude insiste pour affirmer qu'une peau acnéique peut avoir une influence importante sur la santé mentale du boutonneux. J'en connais qui ont dû en avoir pas mal, autrefois, de ces inflorescences déprimantes.

* Quelque part dans une localité du Limbourg belge, un voleur de bagnoles sévit qui a l'habitude de s'habiller en schtroumpf et de n'abandonner le fruit de son larcin que lorsqu'il est bien pourri, c'est-à-dire complètement kaput, pour l'écrire en bon français. En schtroumpf ! Je n'en reviens pas. Comment peut-on se servir de l'image de ces personnages si sympathiques pour accomplir des actes aussi répressibles ? Décidément, je ne comprendrai jamais rien aux motivations des uns et des autres.

* Aux dernières nouvelles, Lance Armstrong nous aurait menti. Ou plutôt, il ne nous aurait pas tout dit. Certains spécialistes avancent que non seulement il se dopait, mais que son vélo l'était aussi ! Avec un moteur. Dans ces conditions, comment voulez-vous lutter ? Il n'aurait plus manqué qu'il soit aussi asthmatique, comme la plupart des coureurs professionnels. Fichu métier ! Être obligés de pédaler sur une bicyclette alors que des gens comme vous et moi, flanqués du même handicap, on les laisserait tranquilles en leur suggérant d'aller juste un peu se promener ou pédaler tranquillement, de préférence en dehors des périodes de fenaison, et de ne surtout, mais surtout pas, envisager la compétition.

* Certains hôpitaux ne se gêneraient plus pour annoncer que les soins seraient un peu différents selon que le malade est hébergé en chambre individuelle ou non. Dans le premier cas, l'opération serait, par exemple, effectuée par le spécialiste ; et dans le second, seulement par un assistant. Les soins de santé à deux vitesses, ça existerait donc et, à présent que nous avons un gouvernement résolument de droite, on ne se gêne plus pour le dire. En quelque sorte, les inégalités sociales, ça existe toujours, mais quand la gauche est au pouvoir, on en parle moins parce que c'est très vilain et qu'il ne faut pas que ça s'ébruite. Quand c'est la droite, non seulement on en parle mais, petit à petit, on en arrive même à en être fier, apparemment. Ou alors, c'est un truc tout simple pour rassurer les riches, qui craignent beaucoup pour leur santé alors que les pauvres craignent surtout pour leur garde-manger.

* J'ai lu dans la presse qu'un groupe de bénévoles avaient eu la bonne idée d'aménager un mobile-home en douche ambulante pour les sans-abris. Moi, quand on parle de faire passer les gens à la douche pour les décrasser, ça me fait toujours penser à quelque chose de pas très innocent. Mais chhhht. Je me tais. Le point Godwin n'est pas loin.

* Quand on vous dit que surfer sur le Net et entrer en contact avec des gens, ça peut être dangereux, ce n'est pas une plaisanterie. Par exemple, il y a un type qui a été arrêté parce qu'il se livrait à des activités exhibitionnistes devant sa webcam. À l'autre bout de l'image, il pensait avoir affaire à une innocente jeune fille, mais en réalité, c'était un flic qui le matait. Maintenant que notre exhibitionniste est au gnouf, il n'a plus qu'à se faire mater par les matons.

* Il paraît qu'en Belgique, on consomme de moins en moins de viande de lapin. Bouffer du lapin, c'est pas bien. Ce petit être tout mignon est surtout considéré comme un animal de compagnie ; et un animal de compagnie, ça se chouchoute, à défaut de se mitonner. Déjà qu'on ne mange plus de serpents ni de lézards et encore moins de tortue d'eau ! Manquerait plus que certains commencent à se prendre d'affection pour les moules et en gardent auprès d'eux dans leur living ou leur chambre à coucher ! Qu'est-ce qu'on boufferait avec nos frites, dans pareille situation ?