Il faut bien avouer que parfois,
lorsqu'on s'absente, on s'interroge un peu : que va-t-il se
produire en notre absence ?
En partant en vacances, à la mi-août,
nous aurions pu nous poser cette question, Chérie et moi ; et
pendant que nous séjournions loin de chez nous, l'envie de savoir
aurait pu nous effleurer à l'un ou l'autre moment ; mais non.
Nous ne nous étions pas tracassés à ce sujet. Et nous avons bien
fait.
Il ne s'est rien passé en notre
absence.
Nous sommes partis sous la pluie et
dans le froid et aurions pu imaginer qu'en rentrant au pays nous
trouverions autre chose, mais pas du tout. Du froid et de la pluie à
notre retour ; et des proches qui sont restés en Belgique nous
ont assurés que ça s'était passé comme ça pendant toute la
quinzaine.
Nous avions envisagé la possibilité
d'apprendre que, pendant notre absence, un nouveau gouvernement avait
été constitué, mais ce ne fut pas le cas non plus. Les kamikazes
n'ont encore engrangé aucun résultat tangible, se contentant de
vagues projets. Plus ça traîne, mieux c'est, tout compte fait. Les
kamikazes ne préparant généralement rien de bon, nous ne sommes
pas pressés de les voir mettre en pratique leurs projets visant à
rendre les riches plus riches et les pauvres plus pauvres.
Nos clubs de football n'ont pas réussi
de brillants résultats sur la scène européenne pendant notre
absence : la routine, quoi !
Je vais reprendre le boulot, dès
demain. En arrivant au bureau, je m'apercevrai que rien n'a changé
non plus : les mêmes collègues, le même patron, le même
mobilier poussiéreux, les mêmes vieilles imprimantes, les mêmes
sonneries stridentes des téléphones, les mêmes enquiquineurs.
Une seule chose aura certainement
changé : la quantité de dossiers en retard empilés sur mon
bureau. Au point que j'en arrive à me demander si ça valait bien la
peine (et la dépense) de prendre des vacances.
Mais si : Maguy a proposé un nouveau récit !
RépondreSupprimerHhuuuuh ?
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