Je sais qu'en ce moment, le Monde
entier ne parle que de cela, à un point tel que la crise politique belge en est passée au second plan, l'émission « The Voice »
aux oubliettes (non, pas encore, mais on peut toujours rêver...) et
les vacances au soleil dans la catégorie des plans sur la Comète ;
mais je vais néanmoins m'autoriser une petite bafouille sur la
question.
Ne regardez surtout pas en l'air !
C'est
probablement l'association de notre curiosité naturelle et de notre
esprit de contrariété qui veut cela, mais si vous plantez sur le
trottoir un panonceau avertissant « ne regardez surtout pas en
l'air ! », les passants vont naturellement faire le
contraire de ce qui leur est recommandé et, instantanément, lever
le nez au lieu de regarder où ils posent les pieds. Le second
panneau, placé quelques mètres plus loin, énonçant narquoisement
« vous savez à présent pourquoi vous avez marché dans la
merde » sera pris pour une injure plutôt que pour une piqûre
de rappel.
Tout cela pour
vous dire que, à l'évidence, il était inutile de lancer des appels
à la population pour leur dire que nous n'étions pas à l'aube de
la Troisième Guerre mondiale, qu'il n'y avait aucune pénurie en vue
et qu'il était non seulement inutile mais également contreproductif
de se ruer dans les boutiques pour faire provision de denrées de
première nécessité telles les pâtes, le riz, la farine, le sucre,
le sel, le café, le lait ou le papier de toilette.
Le papier de
toilette ! Le PQ ! Je vous en ai déjà parlé, du PQ, mais
jamais je n'avais imaginé que ça pouvait être un produit de
première nécessité. Non qu'il soit inutile, certes, puisque sans
lui nous serions plutôt em*dés dans certaines situations, mais ça
n'a quand même rien de dramatique d'en manquer. Surtout qu'il n'y
avait aucune rupture de stock à envisager. Mais voilà : des
acheteurs angoissés ont surchargé leur chariot, les rayons des
supermarchés se sont vidés et des clients se sont mis sur la g*
parce qu'ils ne parvenaient pas à se partager le dernier pack de six
rouleaux ! Le magasinier essayait par ailleurs d'arriver
jusqu'au présentoir avec son transpalette, mais la foule l'a
déshabillé (le transpalette, pas le magasinier) avant le terme de
son court trajet.
J'ai tenté de
comprendre ce qui motivait cette ruée, essayé de savoir s'il était
possible de se fabriquer des masques respiratoires avec du PQ ou de
l'utiliser en remplacement des pâtes et du pain, mais non. Rien de
tout cela. Il paraît que disposer d'un stock de PQ à la maison,
c'est sécurisant. Moi, ça ne me sécurise pas, ce truc-là. Je ne
suis pas psychologue, mais je me dis qu'on arrive toujours bien à
s'en tirer. Confinés à la maison et tant qu'on dispose de l'eau
courante, je ne vois pas de raison de paniquer sur la question.
Donc, esprit de
contrariété, stupidité et égoïsme obligent : on désobéit.
On ne suit pas les recommandations, on brave les interdictions. Des
abrutis organisent des « rave-parties » clandestines, des
optimistes s'entassent dans les bistrots et les restos pour profiter
des dernières heures avant la fermeture obligatoire, comme si le
confinement était ordonné uniquement pour les faire ch*r (ça aide
à comprendre le rush sur le PQ, peut-être) en les privant de
liberté et que le covid-19 allait sagement attendre minuit avant
d'essayer de se répandre d'un individu à l'autre.
Je ne suis pas
du genre moutonnier, mais ça ne me semblait pas sorcier de réaliser
que moins on s'approche les uns des autres, plus on a de chances
d'enrayer la progression de cette saloperie. Enfin ! dirai-je en
soupirant – essayez, ce n'est pas évident – avant de passer à
autre chose...
Le coup de
pied aux fesses
Pour toutes
sortes de raisons qui ont trait à la fois à l'écologie, à la
lutte contre le stress, au désengorgement du réseau routier, à une
meilleure flexibilité opérationnelle, à la rentabilité financière
et à l'évolution technologique, on évoquait le télétravail, les
horaires adaptés de manière à mieux concilier les obligations
professionnelles et les aléas de la vie privée (ou vice-versa),
sans toutefois passer vraiment à l'acte.
Il y avait des
freins à cela : le besoin des patrons de garder le contrôle de
leurs employés, le peu d'enthousiasme de certains travailleurs à se
priver des relations sociales en entreprise ou à devoir s'aménager
au domicile un coin calme dédié au taf pour lequel ils sont
rétribués, le manque d'outils de travail adaptés ou suffisamment
maîtrisés, une frilosité économique entretenue par le peu de
points de référence fiables quant à la rentabilité de
l'opération...
L'an dernier,
une expérience de télétravail avait été menée au sein de
l'entreprise qui recourt à mes services. Sur base volontaire,
plusieurs employés s'étaient livrés à l'exercice : bosser
depuis leur domicile aussi efficacement qu'ils le faisaient dans leur
bureau, auprès de leurs collègues. Les motivations de ceux qui
s'étaient jetés à l'eau étaient diverses : s'épargner des
déplacements fastidieux et stressants, aménager un horaire mieux en
harmonie avec leur vie privée, fuir un lieu de travail jugé trop
bruyant ou, comme dans mon cas, tromper la routine en relevant un
défi organisationnel.
Les raisons pour
lesquelles ceux qui avaient tenté l'aventure ont remis un rapport
peu enthousiaste, à l'issue de l'expérience, étaient aussi très
diverses. Le gain en temps de déplacement n'était pas toujours
compensé par un gain de productivité, soit par la faute d'une
mauvaise adaptation technologique ou psychologique, soit à cause du
manque de concentration occasionné par la présence à la maison
d'autres membres de la famille, soit encore en raison du manque de
contacts sociaux. L'autonomie professionnelle, cela exige de
l'organisation, de la discipline, de l'esprit d'initiative et un sens
des responsabilités que ne se mettent pas en place en deux coups de
cuiller à pot. Sauf si...
Sauf si,
contraints et forcés par les circonstances, patrons et travailleurs
se trouvent mis au pied du mur : imaginer des solutions, les
mettre en place et les rendre efficaces.
Notre vie ne
sera plus la même
Ceux qui
survivront au covid-19 verront la vie autrement. Cet ennemi
invisible, impitoyable et sournois est occupé à changer le Monde.
Des chiffres commencent à sortir, autres que ceux de la loterie et
des statistiques nécrologiques. Le confinement, les rues vides, le
tourisme en léthargie forcée, les voyages et déplacements
strictement limités... tout contribue à modifier notre société.
Ce qui
paraissait difficile voire impossible la semaine dernière s'envisage
ou se réalise aujourd'hui. De chez soi, on fait beaucoup de choses.
On travaille, on s'occupe, on réagit, on invente. On trouve des
manières de s'entraider, on apprend à s'approvisionner en circuit
court. Pour le monde des affaires, pour les traders, les temps sont
durs. Les États trinquent. La sacro-sainte croissance économique
prend un bon coup dans l'aile. Chacun perd de l'argent, de diverses
manières, mais chacun doit trouver des solutions pour passer le cap.
Nous gagnons moins, mais nous dépensons moins. Nous mettons nos
priorités sur l'essentiel.
Ce qui ne nous
tuera pas nous rendra plus forts, selon la formule consacrée.
Rien, désormais,
ne sera pareil pour un Monde qui apprend de ses erreurs. Il y aura un
après-coronavirus. Un coup de frein à la folie collective et, je
l'espère, un retour à l'essentiel : une vie plus saine, plus
simple, mieux en harmonie avec la Nature.
En attendant des
jours meilleurs, prenez soin de vous !
Lorsque je demandais un prêt pour acheter mon immeuble en tant que propriétaire d'une petite entreprise dans une situation difficile, les banques conventionnelles ont dit qu'elles ne pouvaient pas m'aider. M. Benjamin, un agent de crédit s'est assis avec moi, a entendu ma situation et a décidé que je valais la peine de tenter ma chance. Nous voici 5 ans plus tard et je viens de renouveler mon prêt pour 7 ans supplémentaires. Je n'aurais pas pu acheter mon immeuble sans l'aide de Mr Benjamin et leur serai à jamais redevable de m'avoir donné une chance alors que personne d'autre ne l'aurait fait.Je vous recommanderai de contacter un agent de crédit Mr Ben sur les informations ci-dessous si vous en avez besoin toute aide financière.Mr Ben Whats-App Contact: + 1-989-394-3740 Ainsi que Email: 247officedept@gmail.com
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