samedi 15 avril 2023

Barres muesli "maison", recette simple et savoureuse

La barre de céréales, autrement appelée "barre muesli", est un des carburants préférés des sportifs pour faire le plein d'énergie avant de ressentir le "coup de barre" qui coupe bras et jambes et fait se demander pourquoi on est là à se traîner lamentablement.

Les barres de céréales proposées dans le commerce ont l'avantage d'être faciles à trouver et à utiliser, avec un emballage commode, mais leur composition laisse souvent à désirer (trop de sucres de qualité douteuse, trop d'additifs potentiellement nocifs, insuffisance de produits simples et sains), particulièrement quand elles sont bon marché. Quant aux produits plus chers, souvent assortis de noms ronflants et de promesses de faire de nous des supermen ou superwomen, s'ils sont parfois effectivement meilleurs, ils présentent l'inconvénient de nous faire "payer la marque".

Sur la Toile, on trouve donc un tas de recettes nous aidant à confectionner nous-mêmes nos barres énergétiques. Toutefois, bon nombre de ces recettes, bien qu'elles mentionnent généralement l'usage de produits sains et de bonne qualité, nous proposent trop souvent des méthodes de préparation qui nuisent aux qualités nutritives du résultat en soumettant les ingrédients à une chaleur excessive ou à des chocs thermiques superflus.

L'usage d'un four pour "cuire" la préparation, par exemple, ne me semble pas indiqué puisque seul l'un des ingrédients doit vraiment être soumis à la chaleur. Il en va de même pour le passage sur le feu, dans une casserole, d'un ingrédient aussi sain et naturel que le miel ! Nul besoin de soumettre ce produit à un tel traitement qui va dégrader certaines de ses qualités. Enfin, le passage au congélateur du produit en cours ou en fin de préparation me paraît être également un choc thermique totalement superflu.

Je vous livre donc ici ma recette, simple et savoureuse, mise au point après divers essais ; et dont bien sûr la liste des ingrédients peut être adaptée en fonction de vos goûts ou de vos éventuelles intolérances alimentaires ; l'essentiel étant de bien suivre la méthode de préparation, respectueuse des produits.

Matériel :

1 grande poêle anti-adhésive

1 spatule

1 plaque à pâtisserie (ou plaque à biscuits ou lèchefrite...)

Du papier-cuisson

Un couteau et une planche à découper

Un grand couteau ou roulette à pizza

 Ingrédients :

2 parts de flocons d'avoine

1 part de céréales éventuellement concassées (corn-flakes ou riz soufflé... au choix)

1 part de fruits à coque concassés (amandes, noix, noisettes, arachides... au choix aussi)

1/2 part de fruits secs coupés en petits dés si besoin (abricots, figues, pruneaux, raisins... toujours au choix)

Du miel (quantité à adapter selon le volume des "parts" ci-dessus)

Un peu d'huile ou de graisse végétale 

Méthode :

Rassemblez et préparez les ingrédients...

Un peu d'huile ou de graisse végétale dans la poêle (je prends de l'huile de coco)

Deux parts de flocons d'avoine

Une part de céréales concassées

Une part de fruits à coque concassés

1/2 part de fruits secs coupés en petit morceaux

Du miel

À feu doux, faites griller les flocons d'avoine avec la matière grasse végétale...

À feu doux !

Mélangez bien

Faites griller doucement les flocons d'avoine

Étalez bien les flocons d'avoine grillés dans le fond de la poêle, versez par-dessus les fruits à coque concassés et les céréales. Aussitôt, coupez la source de chaleur. Les ingrédients n'ont plus besoin de cuire !

Mélangez, ajoutez les fruits secs et le miel, et mélangez encore. Toujours hors du feu. La chaleur résiduelle de l'avoine et de la poêle est suffisante pour faire fondre un peu le miel et permettre un mélange homogène et collant. Cela doit être collant !

Ajoutez fruits à coque et céréales, coupez le feu.

Hors du feu, ajoutez les fruits secs

Incorporez le miel : soyez généreux !

Mélangez bien, ça doit être collant.


Versez immédiatement la préparation sur la plaque à pâtisserie recouverte d'une bonne longueur de papier-cuisson (il faudra replier par-dessus).

Étalez bien avec la spatule sur une moitié de la surface, refermez le papier par-dessus et appuyez bien (avec les mains ou, mieux, en vous aidant d'une planche à découper) pour compacter la préparation.

Versez sur la plaque recouverte de papier-cuisson

Étalez sur une moitié de la plaque

Repliez et appuyez (avec une planche à découper)

Laissez refroidir environ deux heures. Inutile d'utiliser le réfrigérateur ou, pire, le congélateur. À température ambiante (sauf s'il fait très chaud), vous obtiendrez facilement une belle "plaque" de muesli, qu'il vous suffira de découper au couteau ou à la roulette à pizza.

Déballage...

On obtient une belle "plaque"...

... qu'il ne reste plus qu'à découper.

Emballage des portions

Les barres muesli se conservent très bien, dans un endroit frais. Il est préférable de les emballer à l'abri de l'air, par exemple dans des petits sachets plastique (j'utilise une soudeuse thermique), afin qu'elles ne puissent pas absorber d'humidité (et perdre leur croquant).

Bonne dégustation !

Et bon sport pour brûler l'énergie que ces barres contiennent !



dimanche 26 mars 2023

Des bavettes souples pour votre vélo !

 Avec le printemps qui tarde à s'affirmer, les routes mouillées et sales, mais l'impatience de partir en balade à vélo, un peu de protection supplémentaire contre les projections d'eau et de boue sur les chaussures et la transmission n'a rien de superflu.

Votre vélo dispose peut-être de garde-boue qui, s'ils empêchent plus ou moins bien la flotte et la crasse d'atteindre le cycliste, n'empêchent généralement pas le bas du vélo et les pieds du pédaleur d'être copieusement éclaboussés.


 

Les garde-boue sont toujours trop courts, tout simplement parce que plus longs ils pourraient toucher le sol dans certaines circonstances de roulage ou gêner la dépose de la roue lors des opérations d'entretien et de réparation. Ajouter des bavettes souples au bas des garde-boue est une petite modification qui apporte beaucoup de confort. Elle est également très simple à réaliser. Je vous propose ma méthode...

 

Fournitures et matériel :

- Un morceau de plastique souple (moi, j'utilise de vieilles fardes à élastiques. Elles ont l'avantage de disposer d’œillets de renforcement. Ce n'est pas indispensable, mais c'est pratique. En outre, les trous sont déjà faits).

 

- Des colliers de serrage ou « serre-câbles ».

- Une latte, un crayon, des ciseaux.

- Une perforatrice de bureau, pour les trous de fixation.

 



Méthode :

- Découper la forme voulue dans la feuille de plastique, en y intégrant les éventuels œillets si, comme moi, vous partez d'une vieille farde (dans ce cas, il faut aussi couper l'élastique).

- J'ai choisi une forme rectangulaire, que je trouve suffisante pour mon usage, mais vous pouvez aussi l'évaser vers le bas... J'arrondis les coins parce que c'est plus joli.

- S'ils ne sont pas déjà présents, percer deux trous à l'aide d'une perforatrice.

- Fixer la bavette contre le garde-boue au moyen de colliers serre-câbles passés au travers des trous et derrière les haubans.


 - Bien serrer et couper l'excédent. Voilà, c'est fait.

 



Un petit bricolage qui ne prend que quelques minutes et qui améliore fortement le confort à vélo quand les routes sont mouillées, sales ou poussiéreuses.

Bon amusement !

mercredi 28 décembre 2022

En attendant le printemps...

 Souvent, on déclare dans un soupir « qu'il n'y a plus de saisons ». Et c'est parfois vrai, bien que je songe parfois qu'en Belgique nous bénéficions encore de deux saisons : la bonne et la mauvaise. Mais, suivant qu'on aime le vent, la pluie, la neige et les sports de glisse ; et qu'on soit allergique au soleil et aux touristes ; on peut considérer que la mauvaise est en réalité la bonne et vice-versa.

Il arrive aussi que la météo pendant la traditionnelle bonne saison se montre un peu pourrie ; et particulièrement clémente pendant certaines semaines de l'année où il est courant qu'elle ne le soit pas. Le « dérèglement climatique » étant pour beaucoup dans ces égarements météorologiques.

Quoi qu'il en soit, en ce moment, j'attends le printemps et, accessoirement au passage, ce nouveau millésime qui me rapprochera inévitablement du dernier qu'il me sera accordé de vivre. N'étant allergique ni au soleil, ni à la vie au grand air, je me réjouis de pouvoir conduire mon vélo en balade un peu plus loin que dans les environs de mon domicile et un peu plus longtemps qu'une heure ou deux entre chacune des dépressions qui se succèdent sur la mer du Nord. En ce moment, et comme le disait Sean Kelly, c'est seulement après qu'on est sorti qu'on sait vraiment à quel point il faisait froid.

 



 Elles sont loin déjà, ces journées printanières et automnales où je parcourais les voies vertes et petites routes de campagne d'un village à un autre, m'arrêtant ici et là pour un pique-nique improvisé ou une pause de récupération au sommet d'une voie pentue ; et ces soirées et nuits passées dans la quiétude parfois précaire d'une aire de bivouac.




 L'année qui se termine aurait pu être plus joyeuse si nous n'avions eu à déplorer, après tous ces mois pénibles à lutter contre un virus tenace, le déclenchement de ce qui ressemble à une amorce de Troisième Guerre mondiale.

Peut-être est-ce de ma part une vision pessimiste de l'actualité, mais une relecture de l'Histoire du vingtième siècle m'incite à penser de la sorte, si j'opère un rapprochement entre certains événements graves de 1939 qui ont vu des conflits éclater plus à l'est de l'Europe pour finir par s'étendre chez nous dans les mois et années qui suivirent.

Le champ de bataille est aujourd'hui en Ukraine, comme il se situa autrefois en Pologne. Nous brandissons menaces et sanctions, nous tentons des médiations ; mais nous sentons à quel point c'est vain. L'Histoire repasse les plats, mais nous espérons qu'ils seront moins indigestes.

En cette fin d'année, le bilan de mon blog me paraît bien terne également, même si c'est sans commune mesure avec l'actualité. J'ai peu écrit, mais j'ai souvent songé à le faire. La procrastination peut être malsaine, je l'évite dans la vie de tous les jours ainsi que dans mes obligations familiales et professionnelles, mais ici même, elle me paraît bénigne.

Je me souhaite donc une année 2023 plus inspirée en matière d'écriture ; et à tous je la souhaite remplie de bonheur, de paix et de prospérité.

À bientôt pour d'autres bafouilles !