dimanche 31 août 2014

Rien n'a changé

Il faut bien avouer que parfois, lorsqu'on s'absente, on s'interroge un peu : que va-t-il se produire en notre absence ?
En partant en vacances, à la mi-août, nous aurions pu nous poser cette question, Chérie et moi ; et pendant que nous séjournions loin de chez nous, l'envie de savoir aurait pu nous effleurer à l'un ou l'autre moment ; mais non. Nous ne nous étions pas tracassés à ce sujet. Et nous avons bien fait.
Il ne s'est rien passé en notre absence.

Nous sommes partis sous la pluie et dans le froid et aurions pu imaginer qu'en rentrant au pays nous trouverions autre chose, mais pas du tout. Du froid et de la pluie à notre retour ; et des proches qui sont restés en Belgique nous ont assurés que ça s'était passé comme ça pendant toute la quinzaine.

Nous avions envisagé la possibilité d'apprendre que, pendant notre absence, un nouveau gouvernement avait été constitué, mais ce ne fut pas le cas non plus. Les kamikazes n'ont encore engrangé aucun résultat tangible, se contentant de vagues projets. Plus ça traîne, mieux c'est, tout compte fait. Les kamikazes ne préparant généralement rien de bon, nous ne sommes pas pressés de les voir mettre en pratique leurs projets visant à rendre les riches plus riches et les pauvres plus pauvres.

Nos clubs de football n'ont pas réussi de brillants résultats sur la scène européenne pendant notre absence : la routine, quoi !

Je vais reprendre le boulot, dès demain. En arrivant au bureau, je m'apercevrai que rien n'a changé non plus : les mêmes collègues, le même patron, le même mobilier poussiéreux, les mêmes vieilles imprimantes, les mêmes sonneries stridentes des téléphones, les mêmes enquiquineurs.

Une seule chose aura certainement changé : la quantité de dossiers en retard empilés sur mon bureau. Au point que j'en arrive à me demander si ça valait bien la peine (et la dépense) de prendre des vacances.

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