samedi 3 décembre 2011

Nouvelle pelletée d'actualités à la con

* François Hollande : « La différence entre Sarkozy et moi, c’est qu’il est président et que je ne le suis pas. Mais lui peut ne plus l’être, tandis que moi je peux le devenir ».
Voilà une réflexion dont la profondeur laisse pantois ! Après ça, on comprend mieux pourquoi, au moment de voter, les Français auront vraiment l’embarras du choix.


* Les experts sont formels : Anders Brevik (77 meurtres par balle ou à l’explosif le même jour en Norvège) est complètement cinglé. Tout le monde s’en doutait, bien sûr, mais le verdict des spécialistes nous rassure : on n’est pas si cons que ça, finalement, puisqu’on l’avait deviné.


* En 2012, l’État belge n’accordera plus de primes à l’achat de voitures neuves « propres », sous forme de remise de 15 % du prix d’achat. Restrictions budgétaires obligent.
Les marchands de bagnoles font le forcing pour liquider leur stock en décembre. L’an prochain, ils ne pourront plus s’en mettre plein les poches sur le compte de la collectivité en vendant leurs voitures « propres » à des prix scandaleusement élevés compensés par les primes versées par l’État.


* Hécatombe chez les hommes au sifflet. Je parle des flics de terrain. De terrain de foot. Il faut comprendre le stress de ces gens-là, minablement payés en regard des vedettes dont ils espèrent qu’ils respecteront l’adversaire, le public, les règles du jeu et… le corps arbitral.
Le ridicule ne tue pas, mais il doit fatiguer les nerfs. L’angoisse de l’arbitre doit être de ne pas voir ce que des millions de téléspectateurs pourront voir et revoir au ralenti.
Peut-être qu’un jour les abrutis de la FIFA et de l’UEFA comprendront que la technologie peut vraiment aider le football sans pour cela envahir les terrains de jeu.


* Nous avons récemment franchi le cap des sept milliards d’êtres humains vivant sur terre, paraît-il. Je ne suis pas de cet avis. Peut-on appeler « humains » ceux qui tirent à balles de guerre sur leurs congénères, ceux qui enferment et torturent, ceux qui maltraitent les enfants, ceux qui s’enrichissent sur le dos des plus pauvres, ceux qui volent et pillent, ceux qui font des expériences sur les animaux, ceux qui…
J’arrête là, mais ça fait déjà un gros paquet en moins, non ?


* Le week-end dernier, j’ai entendu à la radio un reportage réalisé en Bulgarie, dont la frontière sud longe la Grèce sur plusieurs centaines de kilomètres. Parents pauvres de l’Union européenne, les Hellènes n’hésitent pas à franchir cette frontière pour s’approvisionner, se restaurer et faire du tourisme chez leurs voisins bulgares. Là-bas, ils peuvent jouer les riches, même sans avoir vraiment le sou (comme quoi ces gens-là ne sont pas ceux de Jacques Brel).
Tout ça pour rappeler à ceux qui l’ignoreraient encore que la pauvreté, c’est relatif.


* L’année dernière à pareille époque, nous étions sous la neige. Un mois de décembre 2010 très rude, franchement hivernal.
Il y a quelques semaines déjà, des illuminés sans doute motivés par des objectifs mercantiles nous ont prédit un hiver 2011-2012 de derrière les fagots. Rigoureux, impitoyable, avec un thermomètre chutant à -25 °C ! Ils ont encore largement le temps d’avoir raison, bien sûr, mais pour l’instant ils ont tort. Après tout, ce n’est qu’une chance sur deux.
Rappel : chez nous, les prévisions météorologiques à plus de cinq jours sont généralement fantaisistes.


* Mohammed VI du Maroc a nommé premier ministre Abdelilah Benkirane, quelques jours à peine après les élections dont son parti est sorti vainqueur.
En Belgique, il aura fallu 535 jours pour accoucher d’un accord gouvernemental et quelques jours supplémentaires seront nécessaires avant que les maroquins (pas confondre !) ne soient attribués. Et vous savez quoi ? La Belgique s’en sort bien. Même sans austérité. Surtout sans austérité, dirais-je.
Vous en connaissez, vous, des pays mélangeant langues et cultures et pouvant encaisser une crise politique et gouvernementale aussi longue sans violences et sans désastre économique ?
Les médias étrangers mettent souvent en exergue nos querelles communautaires (essentiellement verbales et ridicules), et certains ne se privent pas d’annoncer la fin du pays…
Pour montrer à quel point plus personne n’y croit, les épargnants belges ont souscrit en quelques jours à l’achat de plus de cinq milliards d’euros en bons d’État (Yves Leterme, premier ministre démissionnaire, espérait… deux cents millions d’euros).
La fin de la Belgique, ce n’est pas encore pour cette fois-ci.

2 commentaires:

  1. "L’angoisse de l’arbitre doit être de ne pas voir ce que des millions de téléspectateurs pourront voir et revoir au ralenti"

    rien à redire... !!!

    RépondreSupprimer