— Y a qu'à les mettre dehors !
— Qui ça ?
— Ben, les étrangers !
— Pourquoi ? T'es raciste ? T'aimes pas les Noirs, les Jaunes, les...
— Mais non, j'suis pas raciste ! C'est juste que des étrangers, y en a trop.
— Trop ?
— M'enfin ! T'as pas vu le pays, dans quel état il est ? Et tous ces quartiers pleins de... enfin... tu vois c'que j'veux dire, quoi ! Ma femme, elle ose plus sortir le soir. Non, je suis pas raciste, mais des fois, y en a marre. On n'est plus chez nous !
— Donc, t'es pas raciste, mais t'es quand même xénophobe, quoi !
— Xénophobe ?
— Tu n'aimes pas les étrangers, donc tu es xénophobe.
— M'enfin ! Merde, quoi ! Je suis pas raciste, je suis pas xénophobe, mais je trouve juste qu'y en a trop, voilà ! Y viennent par bateaux entiers, par camions, avec leur misère, leur religion, leurs manières pas de chez nous. On n'a déjà pas assez de boulot pour nous, alors, tu penses, pour eux ! On peut quand même pas accueillir toute la misère du monde.
— On leur a quand même demandé de venir, non ?
— Pas moi, en tout cas !
— Oui, mais nos gouvernements...
— Ouais, ouais, mais c'était y a longtemps ! Quand y avait du boulot et pas assez de gens pour le faire.
— Pour faire le sale boulot qu'on ne voulait plus faire nous-mêmes, tu veux dire...
— Ouais, si tu veux ! Je sais qu'ils ont souffert là, les premiers qui sont venus. Mais ceux-là, ça va, y sont intégrés.
— Et même désintégrés, hein !
— Joue pas sur les mots, tu m'énerves ! Reconnais quand même qu'y en a trop. Maintenant, y en a trop. Faut surveiller les frontières, refouler les clandestins. Et arrêter de légaliser à tout va. On les accueille, puis on leur paie du chômage, la sécu, tout ça... Y font des mosquées, c'est des intégristes, quoi ! Trop, c'est trop !
— Bon. Alors, on remballe les étrangers, c'est ça ?
— Ben...
— Lesquels ? Tous ?
— Non, pas tous... Juste les... heu...
— Les « pas comme nous », c'est ça ? Tu m'as pourtant dit que tu n'es pas raciste. Tu ne vas quand même pas expulser ceux qui bossent, ceux qui paient leurs impôts ?
— Non, pas tous, je te dis. Pas ceux-là. Mais ceux qui foutent rien, les voyous, les glandeurs, ceux qui profitent de la sécu. Et ceux qui sont en taule, aussi. Qu'ils retournent chez eux.
— OK, OK. Donc on remballe ceux qui n'ont pas de boulot, les illégaux, les clandestins et les malfrats. C'est ça ?
— Ben ouais.
— Et après ?
— Quoi « et après » ?
— Après, qu'est-ce qu'on fait ? Parce que quand tu les auras mis dehors, les étrangers qui profitent de notre bonté, ça va arrondir tes fins de mois ? Tu paieras moins cher ton litre de gazole ou ton paquet de clopes ? On dira bye-bye à la crise ?
— Non, ça non. Mais on sera un peu plus chez nous. Entre nous. En sécurité. Ma femme osera sortir le soir.
— Les prisons seront vides, quoi ! C'est bien connu, dans nos prisons, il n'y a que des étrangers. Tous les gens bien de chez nous sont honnêtes, c'est ça que tu veux dire ? Et puis, ce sera bien : on n'aura plus besoin de gardiens de prison.
— Ben, non. On a aussi des malfrats. Et justement, c'est déjà bien assez des nôtres.
— Oui, mais ce sera mieux quand même. Déjà, on pourra mettre une bonne partie des flics au chômage, non ? S'il y a moins de malfrats, il y aura besoin de moins de flics. Bon, ça fera des chômeurs en plus, mais tant pis !
— Mais non ! Mais non ! T'es con ? Faut les garder, hein, les flics ! C'est juste que comme ça, ils auront plus le temps de s'occuper des trucs vraiment utiles, sérieux, au lieu de coffrer des petits voyous qu'on relâche une heure après.
— Et c'est quoi, des trucs sérieux et utiles ?
— Ben... Nous entourer, nous protéger...
— Ah, oui ! Nous protéger de nos malfrats bien de chez nous !
— Mais y a pas que ça ! Y a la sécurité sur les routes, par exemple.
— Oui, c'est vrai : multiplier les contrôles de vitesse et de taux d'alcoolémie de nos bons concitoyens qui roulent bourrés.
— Oh ! Ça va, hein !
— Tiens, et ton fils, à part ça ? Toujours pas de boulot ?
— Ben, non. Et pourtant, y cherche, tu sais.
— Ben oui. Mais c'est la crise.
— Voilà.
— Tiens, j'ai une idée : et si on virait aussi les étrangers qui bossent ?
— Hein ?
— Tu vires un étranger qui bosse, ça ouvre un boulot pour un gars du pays, pas vrai ?
— Heu...
— Ton fils aurait un job, non ? Il pourrait aller bosser sur les chantiers routiers, dans le bâtiment ou à l'usine... Je sais, c'est dur, mais qu'est-ce qu'il a comme diplôme, ton gamin ? Ou alors bosser comme ouvrier de ferme, ramasser les poubelles... je sais pas, moi, mais tu trouves pas que le pays a besoin de bras ?
— Si, bien sûr, mais y voudra jamais ramasser les poubelles ou travailler à la ferme, hein ! C'est quand même pas un job pour lui.
— Bon. Et s'il retournait à l'école, alors ?
— Non, ça, y voudra jamais. Y peut pas sacquer les profs.
— Vu sous cet angle, c'est vrai que ça va être difficile. Tiens, mais j'y pense tout d'un coup... Si on vire les étrangers, ça va libérer du logement, aussi. Ta sœur qui cherche un appartement depuis des mois...
— C'est cher.
— Justement. Les tas de logements libérés par les étrangers, ça va faire baisser les prix !
— T'imagines pas qu'elle va aller habiter dans ces quartiers-là ? C'est des coupe-gorge, c'est sale, ça pue...
— Y aura plus personne, je te dis. Plein de logements pas chers à racheter, à retaper, c'est pas génial ?
— Mais c'est pas pour nous, ces quartiers-là ! C'est la zone... C'est... c'est moche.
— Eh ! Alors, qu'est-ce qu'on en fait ? On rase tout ? On construit du neuf ?
— Ben ouais ! Pourquoi pas !
— Pour loger nos chômeurs bien de chez nous ? Ou ta sœur ? Ou ton fils ? Ceux qui ont les moyens de se payer du neuf ?
— Oh ! Arrête ! Tu m'emmerdes, à la fin !
— OK, je me tais. Mais... heu... juste une question : les étrangers, alors ?
— Je t'ai dit : y a qu'à les foutre dehors !
— Pourquoi ? T'es raciste ? T'aimes pas les Noirs, les Jaunes, les...
— Mais non, j'suis pas raciste ! C'est juste que des étrangers, y en a trop.
— Trop ?
— Ah ! Tu vas pas recommencer, hein !
Toute ressemblance avec... etc.
RépondreSupprimerFernand Reynaud: tout en finesse...
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=tqbGoMz6XNM
Eh oui ! J'y ai songé plus d'une fois, à ce sketch, pendant la campagne présidentielle.
SupprimerBonjour et Merci pour ce ramassis de clichés d’adolescents qui hésite encore entre la gauchiasserie trotskiste et le parti socialope. J'ai bien ri.
RépondreSupprimerEncore un qui tend son trou de balle bien offert à toute la crevure afro maghrébine importée. Qui fait baisser de façon vertigineuse le sens civique et le savoir-vivre de ce pays...si ce n'est la "diversité chérie" mi-musulmans mi-américanisés, totalement analphabètes.
YAKA héberger dans votre maison toute une smala d'africains polygames, de leur trouver...du boulot ( mot que l'auteur de doit pas connaitre, plutôt que de donner des leçons de morale telle une grenouille de bénitier, ou de mosquée plutôt.
Pathétique ce pamphlet, mais tellement symptomatique de la dévirilisation de l'homme blanc depuis quelques décennies, qui, tellement émasculé, est prêt a offrir sœurs et mère à l'envahisseur au nom de l'idéologie métissolatre mondialiste...
— Tu vires un étranger qui bosse, ça ouvre un boulot pour un gars du pays, pas vrai ?
RépondreSupprimer— Heu...
— Ton fils aurait un job, non ? Il pourrait aller bosser sur les chantiers routiers, dans le bâtiment ou à l'usine... Je sais, c'est dur, mais qu'est-ce qu'il a comme diplôme, ton gamin ? Ou alors bosser comme ouvrier de ferme, ramasser les poubelles... je sais pas, moi, mais tu trouves pas que le pays a besoin de bras ?
— Si, bien sûr, mais y voudra jamais ramasser les poubelles ou travailler à la ferme, hein ! C'est quand même pas un job pour lui.
— Bon. Et s'il retournait à l'école, alors ?
— Non, ça, y voudra jamais. Y peut pas sacquer les profs.
En Gros, vous insinuez que les français sont fainéants et ne veulent pas se salir les mains?
Si ce n'est pas de la stigmatisation, je ne sais ce que c'est...
Mais en fait tout va bien, la stigmatisation c'est pas bien quand ça parle de crépus, quand c'est du bon gaulois qu'on cause, on peut si donner à coeur joie.
En tant que français courageux et qui se sali les main au boulot, je tiens à vous dire que vous n'êtes qu'un petit bobo de merde, qui doit habiter loin des banlieues musulmanes afro-maghrébines
Ce genre d'article pue la crasse gauche-caviar de centre ville.
Lâchez Ludovic dans une cité telle Sarcelles ou les 4000 à minuit, sans son Iphone pour appeler un taxi...et comptez combien de temps est son espérance de vie,je me marre d'avance en imaginant ce petit blanc bec au milieu de ses petits protégés... MDR
Eh bien, Madiranne ! Au moins je vous aurai fait rire !
SupprimerEt, tant qu'à être aimable, mon discours ne pue pas plus que le vôtre.
ce n'est pas mir qu'il aurait dû s'appeler mais omo , il donne bien son cul
RépondreSupprimerya qua plus donner de rsa au étranger qui connaisse les combine et nous vrais Français on paye pour cet terroristes. on va prendre les armes et faire comme eux .
RépondreSupprimeron a un gouvernement plus que nul qui vivent avec une cuillere d argent dans la bouche ,faut changer ca et osez les virer gouvernement et étranger
RépondreSupprimer