lundi 14 mars 2011

Les Nouveaux Auteurs - la saga continue !

(Dernière mise à jour le 04/04/2011)

Pour faire suite à mes précédents articles sur Les Nouveaux Auteurs, et afin d’apporter quelques réponses aux questions qui circulent quant à cet éditeur, je vais me permettre de résumer, dans les lignes qui suivent, les diverses informations que j’ai pu tirer de mon expérience personnelle et d’échanges avec d’autres auteurs.

Rappel :
Les Nouveaux Auteurs affirment donner une chance aux nombreux écrivains de talent qui n’ont pas encore pu être édités. C’est expliqué sur leur site. Leur comité de lecture est citoyen : ce ne sont pas des professionnels qui jugent les manuscrits, mais des particuliers amateurs de romans. Ces monsieur et madame Tout-le-Monde reçoivent des manuscrits à lire, noter et commenter : ils rentrent des fiches de lecture destinées à sélectionner les meilleurs manuscrits et à aider les auteurs à progresser dans leur art.


Première phase : participation
J'avais envoyé mon manuscrit le 30/11/2009 (dernière limite). Si j'avais su que le 2 décembre ils annonceraient une prolongation jusqu'au 15 décembre, j'aurais pu travailler encore. J'avais découvert le concours un mois plus tôt, mais mon roman n'était pas terminé. J'ai donc dû un peu en précipiter la fin.
J'ai reçu un courriel des NA confirmant mon inscription.

Deuxième phase : sélection
Le 9 janvier 2010, nouveau courriel des NA. Ils demandaient si je détenais toujours tous les droits sur mon manuscrit, car son évaluation était envisagée. J'ai répondu par l'affirmative.
Les NA annoncent une participation de plus de 650 manuscrits. Ils disent en sélectionner entre 50 et 100 pour être évalués. Le premier tri rapide consiste sans doute à rejeter les textes mal écrits, mal présentés, de volume insuffisant ou trop élevé (pour faire un roman de longueur standard), ou dont l'auteur ne remplit pas les conditions requises par le règlement.

Troisième phase : notation
Ne recevant pas de nouvelles, j'en ai demandé par courriel le 25 mars. J'ai reçu un message-type des NA, m'indiquant que je n'avais pas démérité avec ma moyenne de 7,18/10, mais que c'était insuffisant pour me proposer un contrat.
Ils m'ont communiqué mes notes (de 5/10 à 8,5/10), promettant la publication des fiches de lecture pour début mai.

Quatrième phase : scepticisme
Comme mon manuscrit n'avait pas été assez convaincant, j'aurais bien voulu savoir pourquoi. J'attendais donc les fiches avec impatience. Leur contenu m'a déçu.
Mes lecteurs étaient des lectrices. Je les savais très majoritaires dans le Comité de Lecture Citoyen, mais j'aurais aimé recevoir un ou deux avis masculins.
En gros, 9 lectrices avaient aimé mon manuscrit, contre 3 ne l'ayant pas aimé. Les 9 « pour » n'avaient émis que très peu de reproches. Le titre, qui n'en avait convaincu que quatre, étant sans doute à revoir. Deux lectrices avaient épinglé la finale précipitée. Je m'attendais à ça, mais de façon plus marquée. Une lectrice n'avait fait que des éloges, assortis d'une note de 6,8/10 !

Je pensais en apprendre davantage par les trois n'ayant pas aimé mon livre...
Voici ce que l'une d'elles avait écrit :
« Dès la première phrase du livre, j'ai eu un mouvement de recul : il était écrit au présent. »
Eh oui ! J'écris parfois des histoires au passé simple, j'en écris au passé composé... et j'en écris aussi au présent. Pas de chance pour moi ! La lectrice expliquait ensuite qu'elle n'avait rien apprécié dans le manuscrit, que l'écriture était agréable et fluide... mais que c'était au présent ; qu'elle y avait cherché quelque chose de bien, mais en vain !

Une autre partageait d'ailleurs son avis :
« j'ai du mal a lit les nouvelles au présent je trouve ça génant »
Elle éprouve même énormément de mal à l'écrire. Le reste de ses commentaires est de la même veine : « Cette nouvelle ce lit mais n'est pas passionnant, elle a un air de déjà vu. » « on ne peu pas s'attacher aux personnages, car on ne connait rien d'eux. » « l'histoire est déjà vu et pas passionnante. je ne la trouve pas fini, baclée sur plusieurs action. »

La troisième lectrice n'ayant pas aimé mon manuscrit n'avait pas aimé l'histoire (peu commune et trop compliquée) ni les personnages, ni le titre ; sans autres explications.
Bref : à se demander si le manuscrit avait vraiment été lu !

Cinquième phase : remerciements
Ayant pris connaissance des fiches de lecture, j'ai envoyé, le 22 mai 2010, le courriel suivant au Comité :
« Bonjour,
J'ai pris connaissance des fiches d'évaluation de mon roman (références ci-dessous).
Je vous remercie pour le bon accueil que vous lui avez réservé en le sélectionnant pour être soumis au comité de lecture citoyen.
Auriez-vous à présent l'obligeance de supprimer ce texte de votre base de données et d'en ôter les références sur votre site ? D'avance, merci.
Meilleures salutations. »

Attention : à partir de maintenant, accrochez-vous bien au pinceau, parce que je vais avoir besoin de l'échelle !
Voici la réponse hallucinante que j'ai reçue (texto), le 25 mai :
« Bonjour,
Ce sera fait d'ici quelques semaines, c'est encore un peu tôt pour toute enlever.
Bien à vous »

Incroyable ! Ces gens détenaient mon manuscrit depuis le 30 novembre 2009, avec comme condition de participation de s'engager à ne pas proposer le manuscrit à d'autres maisons d'édition pendant la durée du concours. Les résultats étaient proclamés, on m'avait clairement signifié que mes notes étaient insuffisantes pour me proposer un contrat, nous étions le 25 mai et je devais encore attendre quelques semaines !

Je me laisse vingt-quatre heures de réflexion, puis j'envoie le message suivant :
« Bonjour,
Merci pour votre réponse.
Je ne comprends pas la raison du délai que vous désirez m'imposer. Mon manuscrit est à votre disposition depuis bientôt six mois, et vous m'avez signifié lors d'un précédent courriel que vous n'envisagiez pas de l'éditer. C'est votre choix et je le respecte entièrement. Il me semble dès lors tout à fait normal de vouloir récupérer ce qui me revient et dont vous ne voulez pas.
Je vous invite donc à revoir votre position et, si vous ne pouvez m'assurer de la suppression rapide de votre site de toute référence à mon roman, je présume que vous aurez néanmoins l'obligeance de m'en expliquer les raisons.
Cordialement. »

Et voici la réponse des NA, le 27 mai (texto) :
« Bonjour,
Avez-vous communiqué avec les membres du comité vous ayant lu ? (via VOTRE messagerie interne privée ?)
AU moins par politesse et respect à leur égard...et nous enlèverons tout ensuite.
BIEN A VOUS
LES NOUVEAUX AUTEURS »

Alors donc, ces gens qui répondent sans la moindre courtoisie à mes messages polis et respectueux ont encore le culot de vouloir me donner des leçons de politesse !
Je me dis alors qu'ils ont dû aller visiter ma messagerie interne privée... pour vérifier que je ne m'en étais pas servi. Sympa !

Beau joueur, je réponds comme ceci, le 27 mai également :
« Bonjour,
Je ne vois effectivement aucun inconvénient à votre proposition. Je vais donc remercier ces gens qui ont consacré une part de leur temps de loisir à se pencher sur mon manuscrit et à en rédiger la critique.
Sans doute me suis-je montré un peu “rapide” dans mon désir de voir disparaître mon manuscrit de votre site... Cela vient sans doute du fait que les explications fournies sur les fiches me paraissaient suffisamment claires.
Cordialement. »

Réponse des NA, le 27 mai toujours (texto) :
« Ok merci vous nous direz quand vous estimerez que vos échanges sont arrivés au bout...
Bien à vous »

J'ai donc écrit – toujours très poliment – aux douze lectrices de mon manuscrit, pour les remercier du temps qu'elles y avaient consacré. Deux ont répondu poliment à mon message : l'une m'a redit à l'occasion qu'elle avait aimé mon histoire, l'autre m'a confirmé qu'elle ne l'avait pas aimée.

Le 11 juin, je n'avais toujours reçu que ces deux réponses. Et pour cause : les dix autres lectrices n'avaient même pas pris la peine d'ouvrir le message !

J'ai donc envoyé aux NA un courriel reprenant nos précédents échanges, précédés de ceci :
« Bonjour,
Comme suite à ce qui était convenu ci-dessous, voulez-vous à présent procéder à la suppression de mon manuscrit ?
D'avance, merci.
Cordialement. »

Le 16 juin, j'ai dû répéter ma demande :
« Bonjour,
Je vous renvoie mon message du 11 juin, qui est resté sans réponse et sans effet. »

Le 20 juin, toujours sans suite. Je répète ma demande, cette fois à l'adresse courriel « comité de lecture » au lieu de l'adresse « comité » :
« Bonjour,
À plusieurs reprises déjà, j'ai demandé à ce que soit enlevée de votre site toute mention relative à mon roman. J'ai pris connaissance des fiches de lecture et de votre décision de ne pas le publier.
Comme vous en avez terminé avec mon manuscrit, je vous prie une nouvelle fois de le supprimer de votre site.
Meilleures salutations »

Réponse du « comité » des NA le 21 juin, à mon message du 16 :
« Bonjour,
Fait = merci de vérifier que tout a disparu..
Bien à vous »

Le 22 juin, je réponds au « comité » :
« Bonsoir,
Je vous remercie d'avoir fait disparaître les fiches de lecture, ma messagerie et mon accès personnalisé au site.
Il vous reste encore le soin de faire disparaître toute trace de mon manuscrit, qui est toujours repris sur votre page d'accueil (en cliquant sur le lien “tous les manuscrits”).
Veuillez réparer cet oubli, s'il vous plaît.
Merci.
Cordialement. »

Quand je vous conseillais de vous accrocher au pinceau...
À force d'insister, tout a fini par disparaître. J'ai néanmoins reçu encore une réponse, émanant de l'autre adresse courriel, celle du « comité de lecture » des NA (le 25 juin pour mon message du 20) :
« Bonjour,
On ne comprend pas, on a tout enlevé : il reste des traces quelque part ??
où ?
Bien à vous »

Là, je l'avoue, je n'ai pas été très poli : je n'ai pas répondu.


Bilan

Les +

+ L’idée de base d’offrir aux auteurs les critiques et commentaires d’amateurs de lecture plutôt que les refus rarement commentés d’un comité de lecture professionnel.

+ La promotion au travers de concours dont les lauréats bénéficient d’une bonne distribution en librairie, avec des tirages importants et une publicité adaptée.

+ Les concours sont soutenus par des auteurs connus, même s’ils ne lisent pas les manuscrits (Paulo Coelho, Didier Van Cauwelaert…)

+ L’appel exclusif aux auteurs non encore édités.

Les –

– Aucune sélection dans l’admission des candidats au « Comité de Lecture Citoyen ». Certains énergumènes totalement incompétents ou ayant pour seul but de nuire devraient être écartés plus rapidement. Il est d’autre part inadmissible que des auteurs candidats aux concours puissent recevoir aussi des manuscrits à noter !

– Interdiction d’envoyer le manuscrit à d’autres éditeurs pendant toute la durée du concours (blocage minimum de quatre à six mois).

– Bien qu’il se déclare ouvert à tous les genres, l’éditeur privilégie incontestablement les romans à suspense (polars, thrillers).

– Les « finalistes » des concours doivent signer un contrat avant de savoir s’ils seront lauréats. Or, seuls les lauréats font l’objet d’un gros tirage avec promotion. L’éditeur se justifie en disant vouloir éviter que les élus n’aillent signer ailleurs, tout auréolés de leur victoire, mais il est difficile de croire à cette explication.

– Pas de droits d’auteur sur les cent premiers exemplaires vendus.

– Le contrat lie l’auteur pour 5 ans ou 5 romans (premier terme atteint), ce qui est courant, mais tous les manuscrits, y compris ceux d’anciens lauréats, doivent passer par le « comité de lecture citoyen », ce qui prend beaucoup de temps.

– Assez étrangement, les manuscrits aux notes insuffisantes peuvent quand même être « réservés » sur le site de l’éditeur. Certains auteurs peuvent donc par la suite se voir offrir un contrat d’édition… à la demande.

– Multiples atermoiements de l’éditeur pour supprimer de son site un manuscrit qu’il ne veut pas éditer.

– Travail d'édition visiblement bâclé (voir plus bas).



Mais encore…

Les Nouveaux Auteurs sont un « jeune éditeur », actif depuis 2007. Les premiers concours datent de 2008. Que se passera-t-il dans deux ou trois ans, lorsque les anciens lauréats seront arrivés en fin de contrat ? Les langues risquent de se délier et des chiffres un peu plus sérieux pourraient être révélés. L'éditeur donne des chiffres de tirages, mais reste discret sur les chiffres de ventes.



Et je dirais même plus... (màj du 04.04.2011)

Après avoir copieusement commenté les méthodes de sélection des manuscrits chez Les Nouveaux Auteurs, après avoir abreuvé de sarcasmes certains commentaires du Comité de Lecture Citoyen, j’ai pensé qu’il était temps pour moi de m’intéresser à l’autre côté du miroir. En effet : jusqu’à présent je ne m’étais penché que sur ce qui se trame en amont des étalages des libraires. Place à présent à ce que tout un chacun peut trouver en aval…

Je sais qu’il est dangereux de généraliser au départ d’un seul exemple et, dans la mesure du possible, j’éviterai de le faire ; mais ne disposant que de moyens financiers limités et n’étant qu'assez peu intéressé par les « polars » et autres « thrillers », je n’ai choisi de m’offrir, dans un premier temps, qu’un seul livre proposé par l'éditeur, mais qui a été parmi les lauréats d'un de leurs concours.

J’ai trouvé facilement son livre dans une librairie Namuroise (donc loin de Bruxelles et de la FNAC), où il était, comme ceux des autres lauréats, disponible en plusieurs exemplaires, preuve que ceux-là sont bien distribués. Des autres, par contre… aucune trace : il faut les commander. Les Nouveaux Auteurs semblent être, comme je le pressentais, un éditeur à deux vitesses !

De prime abord, le livre est attrayant : c’est une belle brique, la première de couverture est simple mais efficace, le titre du roman étant agrémenté du mot « thriller ». Un bandeau précise que l’ouvrage a obtenu un prix au concours.  La quatrième de couverture comprend une brève introduction à l’intrigue, ainsi que des commentaires dithyrambiques tirés des fiches de lecture remises par des lecteurs enthousiastes. Pourquoi pas ? Si ça peut faire vendre… En tout cas, ça ne m’a pas ôté l’envie de l’acheter, même si, comme le dit ma mère, « le papier, ça se laisse écrire ».

Je n’ai de toute façon aucunement l’intention de me livrer à une critique de l’ouvrage, tout d’abord parce que ce n’est pas mon bizness, et ensuite parce que mon avis, forcément subjectif, ne serait qu’un avis parmi d’autres. Enfin, si un comité de lecture composé d’amateurs et d’un auteur bien connu a plébiscité l’ouvrage ; et si un éditeur a décidé de l’imprimer à plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires, il serait présomptueux de ma part d’imaginer pouvoir remettre en cause ces choix.

Outre donc l’envie de lire le roman et de m’en faire ma propre opinion (que je ne publierai pas), j’étais poussé par celle d’avoir entre les mains un livre proposé par Les Nouveaux Auteurs afin de me pencher sur la qualité de leur travail d’édition. S’agissant de problèmes plus techniques qu’émotionnels, donc beaucoup moins subjectifs, j’aurai beaucoup moins de scrupules à livrer ici mes impressions.

Le papier utilisé est jaunâtre. Pourquoi pas ? Le blanchiment du papier (et je ne parle pas de papier-monnaie) n’étant pas une opération très écologique, le choix me semble pertinent, même si c’est moins élégant. Si ça pouvait permettre de réduire le prix de vente du bouquin, ce serait mieux encore.

Première surprise : le texte commence en haut d'une page de rang pair ! Je ne veux pas jouer les ayatollahs de l’imprimerie, mais c’est quand même un choix bizarre. D’autant plus que les chapitres suivants, eux, s’entament tous sur une page de droite, aux deux tiers de la hauteur. Un accident ?

Seconde surprise, beaucoup plus désagréable : les fautes. Oui, il reste des fautes. Un auteur en laisse toujours passer, malgré une dizaine, une vingtaine de relectures. Rien de tel qu’un œil neuf pour les détecter. La preuve ? J’en ai repéré plusieurs dès la première lecture. Comment Les Nouveaux Auteurs ont-ils effectué leur travail d’édition, qui consiste non seulement à mettre en page, mais à corriger l’orthographe des manuscrits qu’ils prennent en charge ? Ont-ils seulement corrigé quelque chose ?

L’impression qui ressort de tout cela est celle d’une addition d’amateurismes : celui de l’auteur (mais on ne peut pas le lui reprocher : à de rares exceptions près, les auteurs ne sont pas des professionnels), celui du comité de lecture qui sélectionne les manuscrits (mais on ne peut pas reprocher à des amateurs de lecture de n’être que des amateurs de lecture), et celui de l’éditeur (qui, lui, est blâmable, parce qu’il est dans la profession).

Il semble donc que Les Nouveaux Auteurs aient choisi de comprimer les coûts de production au maximum (comité de lecture bénévole, appel aux auteurs non encore édités et peu regardants sur les conditions du contrat, manque de moyens pour communiquer efficacement avec les auteurs-candidats, travail d’édition très approximatif, qualité technique des livres trahissant une réalisation à bon marché), et de faire porter l’essentiel de leur effort sur la publicité, de manière à vendre peu d’ouvrages, mais en très grosses quantités.

Vous trouverez de nouvelles informations et mises à jour dans cet autre article.

38 commentaires:

  1. Très intéressante série, merci. J'ai été d'autant plus attentif à vos analyses que je travaille, avec d'autres, sur la naissance d'une nouvelle plateforme numérique, avec le rêve fou de voir émerger de la qualité malgré le caractère amateur et associatif de notre projet. Sur les évaluations émanant de lecteurs volontaires, notamment, nous avons réfléchi à un système de badge (les évaluateurs de manuscrits sont eux-mêmes évalués par les membres, de sorte que l'avis d'un lecteur incapable de dire mieux que "g pas tro aimer j'aime pas les nouvelle au présen" ne pèsera pour ainsi dire nullement).

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  2. Bonsoir, et merci pour votre commentaire.
    Je vous souhaite beaucoup de réussite dans votre entreprise. N'hésitez pas à me tenir informé de l'avancement de votre projet.
    Le caractère amateur et associatif d'une activité n'est pas nécessairement synonyme de manque de sérieux ou de qualité, bien au contraire. L'amateurisme, au sens noble du terme, n'a souvent rien à envier au monde professionnel.

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  3. Avez-vous un facebook ou un moyen de vous joindre en MP ? Merci (et bravo pour cet article)

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  4. Vous devriez trouver sur fb, oui.

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  5. Bonsoir,

    J'ai beaucoup ri ( vos propres commentaires aux commentaires citoyens ) et tout en vous lisant, j'ai réalisé que mes interrogations sur les nouveaux auteurs avaient trouvé leur réponse.
    Je ne sais pas si vous avez fini par trouver un éditeur; en tout cas, votre style est plaisant, votre article bien mené et vous ne manquez pas d'humour.
    Que pensez-vous de l'auto-édition? Avec le statut d'auto-entrepreneur, c'est jouable, je crois et puis pour la diffusion, il y a encore quelques libraires indépendants.
    FO

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  6. L'auto-édition, c'est très mal vu. Par les éditeurs professionnels, par les journalistes, par les libraires... et ce pour diverses raisons.
    C'est mal vu par les pros parce que les amateurs (et autres "bricoleurs") sont toujours mal vus par les pros. C'est mal vu par les journalistes et les libraires parce que dans l'auto-édition, il y a du très mauvais. Dans l'édition professionnelle aussi, mais sans doute pas à ce point-là.
    S'auto-éditer, c'est tout faire soi-même. De l'écriture à la vente en passant par la promotion. C'est un business que tous les auteurs ne sont pas prêts à faire, sans oublier qu'il faut être compétent dans chacune des étapes du procédé : écriture, correction, mise en page, distribution.
    L'auto-édition est jouable si on est compétent, motivé et un peu audacieux. Ce n'est pas ça qui offre la fortune, mais peu d'auteurs peuvent se vanter d'un succès à grande échelle, quel que soit le canal emprunté. Ceux qui vivent de leur plume sont très rares.
    Il ne faut pas se laisser aveugler par les chiffres avancés par les éditeurs, car des milliers d'exemplaires invendus finissent au pilon. Voici un excellent article à ce propos :
    http://youpress.fr/2007/11/le-filon-du-pilon/

    Non, je ne cherche pas d'éditeur. Pour moi, écrire est un loisir et un plaisir ; et ça doit le rester.

    Quant à "Les nouveaux auteurs", ils ne sont pour moi ni meilleurs ni pires que la moyenne des éditeurs. La seule chose qui me choque chez eux, avec leurs concours, c'est leur manie de vouloir faire signer un contrat aux "finalistes" sans qu'ils sachent si oui ou non ils seront lauréats. Et c'est une fameuse différence.
    Les lauréats sont bien distribués, mais question ventes, je n'ai aucun chiffre...

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  7. Bonjour,
    Recherchant des informations sur les Nouveaux Editeurs, je suis tombée sur vos articles particulièrement intéressants, dotés d'une bonne dose d'humour. Personnellement, j'écris surtout des nouvelles pendant mon temps libre, même si je m'attèle à présent au roman. J'avais l'intention de mettre quelques nouvelles en ligne afin de voir les commentaires et donc de m'améliorer. A présent je ne suis plus très certaines que l'idée soit bonne... Je me suis inscrite au comité de lecture aujourd'hui, j'attends donc avec impatience les premiers manuscrits pour me faire une idée... Au pire, ce sont des romans et nouvelles que je lirais et qui ne m'auront rien coûté (non pas que je sois vénale mais depuis quelques temps les éditeurs se font plaisir sur les prix, et ce sans véritable raison).
    Je souhaiterais réagir à votre dernier commentaire concernant l'auto-édition... Ayant été libraire, en effet, je connais assez bien le circuit d'un livre en général. Si l'auto-édition est mal perçue dans le milieu de la librairie, c'est bien souvent pour des raisons purement commerciales et logistiques. En effet, un auteur qui aurait les meilleures volontés du monde et même s'il était particulièrement doué en écriture comme en communication, s'il ne bénéficie pas de la presse, a peu de chance d'être connu du grand public. Un libraire ne peut pas se permettre de lui acheter trop d'ouvrages car il sait d'avance que s'il a de la chance, il n'en vendra peut-être qu'un. Donc manque à gagner, espace pris pour un autre ouvrage peut-être moins bon mais plus... médiatisé, et surtout gros travail à faire ensuite sur le retour... Que ce soit une petite maison d'édition ou une auto-édition, si le diffuseur ne permet pas de retourner les invendus sans condition... le libraire perd de l'argent qu'il ne peut réinvestir dans un livre qui fonctionne. C'est la raison pour laquelle les librairies sont frileuses.
    En ce qui concerne la presse et les grands éditeurs... c'est du pur snobisme...
    Comment se faire publier ? Outre un très bon style, un sujet vendeur, il faut... un physique agréable et chercher à se faire un maximum de contacts en écumant les salons littéraires... Tout au moins, c'est ce que j'ai entendu dire...
    Bon courage pour la suite et bonne écriture ;)

    AM

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  8. Merci beaucoup pour votre témoignage. Votre commentaire concernant les libraires me semble très pertinent, et l'auto-édité a intérêt à assurer lui-même ses ventes.
    On peut aussi imaginer avec quelques libraires un autre principe de fonctionnement, basé sur le dépôt-vente, qui n'oblige pas le libraire à acheter, mais loue seulement ses services (étalage, information).

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  9. Bonjour

    Un article extrêmement intéressant.Il démontre la problématique actuellement liée à l'édition papier. Pour ma part, les auteurs devraient d'abord songer à l'édition numérique. déjà parce qu'elle ne coûte rien. Ensuite parce qu'elle peut ne pas être parfaite.
    Ce qui me semble gênant avec les Nouveaux Auteurs n'est pas le fait de faire appel à des amateurs (combien de livres moyens, littérairement parlant, se vendent mieux que de bons ouvrages ?) mais plutôt qu'ils ne font pas preuve de transparence.
    Nous avons créé une plateforme www.acceslivre.fr et nous aimerions connaître votre avis sur celle-ci (ce n'est encore que le début de l'aventure)
    Merci ...

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    1. Bonjour, Fred,
      Si par "édition numérique", vous entendez "support numérique" genre e-book et fichiers téléchargeables, je peux vous dire que ça ne m'intéresse pas. Quitte à passer pour un vieux birbe, j'aime l'édition papier.

      http://www.youtube.com/watch?v=Q_uaI28LGJk

      Le numérique, par contre, permet d'autres choses, comme l'impression numérique ; et ça, c'est adapté à des petits volumes.

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  10. Après avoir édité 3 ouvrages à compte d'auteur (Edifree) je viens d'envoyer mon nouveau manuscrit à 8 maisons d'éditions qui acceptent les envois par mail. Je prépare également une maquette papier pour une dizaine d'autres.
    Je suis ravi d'avoir lu votre article sur les Nouveaux Auteurs, car cette maison fait partie de mes premiers envois.
    Je me tiens donc sur mes gardes ...mdr!
    Merci.

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  11. Pour ma part, j'ai opté pour In Libro Veritas qui propose une version papier et une en e-book au lecteur éventuel. Pour une somme acceptable ils envoient 5 exemplaires de l'oeuvre avec une couverture soignée que l'on peut personnaliser à son aise (+ autant qu'on veut avec réduction). J'ignore si mon roman attirera les lecteurs, s'il plaira, mais j'ai été très émue d'avoir une version imprimée de mon roman entre les mains et de pouvoir l'offrir à mes enfants. C'est un peu de moi qu'ils pourront découvrir et conserver, et rien que cela m'a redonné confiance.

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    1. La satisfaction d'un désir personnel est effectivement très importante. Avoir votre propre livre en quelques exemplaires, même s'ils ne sont pas parfaits, peut chasser bien des doutes et des frustrations.

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  12. article intéressant qui met en garde contre ces "nouveaux auteurs" dont les pratiques manquent de transparence: être obligé d'envoyer autant de mails pour qu'un ouvrage non retenu soit retiré de leur site, c'est étrange.....
    j'ai lu 3 romans primés (thrillers) qui sont d'excellents ouvrages. Par contre la société des "nouveaux auteurs" pratique des prix élevés c(est le côté négatif.

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  13. bonjour,
    cet article est très interessant. J'ai participé au concours en 2011. J'ai été présélectionnée et j'étais contente d'avoir l'avis de lecteurs (j'ai eu la chance d'avoir l'avis d'un homme, et de femmes d'âges et de niveaux socioprof différents ce qui permet un éventail...) ceci dit difficile de se faire une véritable opinion de mon texte tant les avis divergent et comme vous, mon texte n'ayant pas été retenu au final, je souhaite le récupérer pour le présenter ailleurs mais après trois semaines et deux mails, je ne reçois qu'une réponse-type envoyée dès qu'on leur adresse un message en me disant qu'ils me répondront ultérieurement alors qu'ils ne me publieront pas !!! Je ne pense pas que je leur reproposerai quelque chose.... l'idée était louable pourtant.

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    1. Bonjour,
      Vous voulez sans doute dire que votre manuscrit est encore répertorié sur leur site, alors qu'ils n'en veulent apparemment pas (sauf bien sûr si des meutes d'internautes enthousiastes manifestent l'envie de se le procurer)...
      J'ignore le motif de tous ces atermoiements, mais ça peut tout aussi bien être un bête manque de moyens (en temps et en personnel) pour mettre à jour leur site (ils le mettent à jour de temps à autre, par à-coups) qu'une manœuvre tordue pour garder encore un peu de contrôle sur les ex-candidats.

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    2. oui, il est toujours répertorié sur le site et j'en ai besoin pour le proposer ailleurs, ce que je ne peux faire que s'il n'y est plus. Je pense que c'est dû au manque de moyens d'autant qu'un autre concours s'est ajouté à ceux déjà existants...je crois que je vais leur envoyer un courrier postal, j'aurai peut-être plus de succès...
      bonne journée à vous

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    3. je viens d'être refusée Aux NA en première lecture, ouf!!!

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    4. Ouf !!! dites-vous... Cela vous soulage / rassure / surprend ?

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  14. bonjour
    après un ou deux rappels j'ai fini par récupérer complètement mon manuscrit donc plus rapidement que vous. Il est à présent sur le site bookly qui fonctionne comme MMC qui a lancé grégoire, je ne sais pas si vous connaissez (pas grégoire bien sûr mais bookly). J'espère qu'il sera retenu par les internautes....

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    1. Je ne connais pas, mais j'y jetterai un oeil à l'occasion.
      Bonne chance à vous !

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  15. Je suis actuellement en pourparler pour récupérer mon manuscrit déposé chez les NA il y a six mois. Je crois que nous sommes plusieurs à galérer dans cette affaire. Merci de ce témoignage et de cet éclairage sur ce qu'on peut appeler les arnaques de l'édition.Peut-être faudrait-il se regrouper pour dénoncer les pratiques de cet éditeur, à plusieurs on est plus fort ! Il est questions de milliers de manuscrits il doit y avoir parmi tout ce monde pas mal de gens dans notre cas.

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    1. Si vous avez envoyé le manuscrit dans le cadre d'un de leurs concours, vous savez à quoi vous vous engagez, puisque vous acceptez les règles du jeu. Clairement, lorsqu'ils vous ont dit qu'ils ne vous éditaient pas et qu'ils ont publié les fiches de lecture, vous êtes libre de tout engagement.

      Mais il n'est pas question de "récupérer" votre manuscrit, au sens premier du terme, car vous n'avez envoyé qu'un fichier électronique. En tout cas, vous êtes entièrement libre de le proposer à d'autres éditeurs dès que les résultats du concours sont connus.

      Si vous le leur demandez, ils doivent enlever de leur site toute mention de votre manuscrit. Sans atermoiements.

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  16. Quelle histoire ! Le site était prometteur et paraissait plus sympathique que bien d'autres, qui demandent quelques milliers d'euros pour nous éditer, se gardent les droits et nous font la gentillesse de nous vendre nos propres manuscrits payés (très cher) par nos soins avec une petite ristourne.
    Merci de cet éclairage.

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    1. Tenter votre chance ne vous engage à rien d'autre qu'un peu de patience. Avec de la chance, vous recevrez peut-être des commentaires de lecture un peu intéressants ; tandis qu'avec beaucoup de chance, ils vous proposeront peut-être un contrat. Dans cette dernière éventualité, lisez bien et réfléchissez avant de signer.
      En attendant, n'hésitez pas, si ce n'est déjà fait, à visiter le "Blog de Stoni" (vous trouverez le lien en colonne de droite ainsi que dans certains de mes articles) : il fourmille de renseignements utiles sur le milieu de l'édition.

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  17. Bonjour,
    Je suis tombée tout à fait par hasard sur votre site, en recherchant des renseignements sur les Nouveaux Auteurs. Voici ma propre expérience de ce site : il y a environ 3 ans, j'ai envoyé un manuscrit au comité de lecture. Au bout d'un an, il n'avait toujours pas été évalué par le comité de lecture. M'en étant inquiétée auprès des Nouveaux Auteurs, j'avais reçu, comme réponse, qu'un très grand nombre de manuscrits leur parvenait chaque jour, et que le comité de lecture n'était pas assez nombreux pour traiter rapidement tous les manuscrits. Soit, je peux le concevoir, d'autant que mon manuscrit était un recueil de nouvelles, un genre pas toujours très apprécié. Mais ou bout d'un an, tout de même... Finalement, j'ai retiré mon manuscrit du site pour le proposer ailleurs. Il a été édité l'année dernière. Pas une édition à compte d'auteur, puisque je n'ai pas avancé un seul centime, mais pas vraiment une édition à compte d'éditeur non plus. Disons que c'était juste une première expérience dans le monde de l'édition, qui m'a permis de "tester" un peu ce monde si particulier.
    Pour en revenir aux Nouveaux auteurs, j'ai participé cet été à l'un de leur dernier concours. Mon manuscrit a été refusé en première instance, sous prétexte qu'il ne correspondait aux standards habituels de ce genre de concours. J'ai fait appel de leur décision en arguant que l'article 2 du règlement stipulait "TOUS types de manuscrits". J'ai eu gain de cause et mon manuscrit a été évalué. S'il n'a pas gagné le concours, je fais partie des finalistes qui vont être publiés en 2013. Les Nouveaux Auteurs m'ont contactée par téléphone et me proposent un contrat qui me semble intéressant : je n'aurai pas, dans un premier temps, le tirage de mon livre sur papier, (plus tard, peut-être, s'il fait un "carton") mais il a été jugé suffisamment intéressant par le comité de lecture pour bénéficier d'une édition en livre numérique sur tous les supports numériques actuels, avec une publicité à la clé (ce dont je n'ai pas bénéficier à l'édition de mon premier livre "papier"). De plus, il va bénéficier d'une correction faite par un professionnel, avant sa publication.
    Actuellement, j'attends mon contrat d'édition, afin de voir si ce qui a été promis sera tenu. Je pourrai en dire plus dans quelques jours...

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    1. Bonjour, Marie.
      Un bon conseil : lisez tout soigneusement avant de signer ! Et si vous signez, faites-le en toute connaissance de cause.
      N'hésitez par à vous rendre sur le blog de Stoni (j'en parle dans mes articles), qui regorge d'informations utiles.
      "Je fais partie des finalistes qui vont être publiés en 2013", qu'est-ce que cela veut-dire ? Le support numérique, selon moi, c'est du pipeau. Si vous n'avez pas un vrai tirage papier, avec quantités, diffusion et publicité garanties par contrat, vous n'êtes nulle part. Je ne dis pas cela pour vous décourager, mais réfléchissez bien : dans un premier temps ils ne veulent pas de votre manuscrit, mais vous insistez et ils l'acceptent en vous proposant même de le publier ! Si je lui racontais ce genre de chose, ma maman dirait, avec tout le bon sens qui la caractérise : "Va raconter ça à un cheval de bois et il te fout un coup de patte!"
      Réfléchissez bien. Et la "publicité" qu'ils vous promettent (sur Internet, sans doute), tout le monde y a accès. Vous aussi, vous pouvez le faire. Croyez-moi, sur le Net, il y a toutes sortes de publicités pour des bouquins qui sont "référencés" sur les sites de vente par correspondance ; et ce n'est pas pour ça qu'on les vend.
      Je n'ai pas à vous dicter votre conduite, vous faites ce que vous voulez, mais restez méfiante, ne signez pas n'importe quoi !
      Passez de joyeuses fêtes et bonne chance dans votre quête du Graal.

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  18. Ne pas désespérer devant le refus obstiné d'un manuscrit par les éditeurs : cet auteur a été édité (à compte d'éditeur) après 160 refus !

    http://refusdediteurs.webs.com/liste_des_editeurs.html

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  19. Je qualifie pour ma part cet article d'une mine d'or, parce qu'il m'édifie et fait dévier mon choix; ou plutôt celui que j'étais sur le point de faire. Merci pour cet article très intéressant qui me sauve la vie. Les Nouveaux Auteurs, c'est vraiment un "soi-disant éditeur".

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    1. Je ne serais pas aussi radical. LNA est réellement un éditeur, mais tous les livres repris à son catalogue ne sont pas identiquement distribués. Les lauréats des concours ont vraiment une bonne chance de se faire connaître, mais à eux de profiter de leurs quelques mois de visibilité pour "décoller" un peu. Vu sous cet angle, LNA n'est pas, selon moi, un mauvais cheval ; mais signer chez eux sans être lauréat de concours me paraît en revanche beaucoup plus hasardeux.
      Si mes articles ont pu vous être utiles en éclairant certains points obscurs, j'en suis bien aise. N'oubliez toutefois pas que mon expérience personnelle date de quelques années et que des choses ont changé ou pu changer depuis. J'ai, à plusieurs reprises, posté quelques mises à jour qu'il est sans doute utile de lire.
      Merci pour votre message et bonne continuation !

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  20. Salut,
    J'ai vécu une aventure similaire sur le concours "femme actuelle" 2012/2013, mais sereinement car averti par votre blog sympathique. J'ajoute que les 4 lectrices qui m'ont noté n'avait lu que 100 pages sur 300(facile à prouver quand un bouquin prend un virage radical)et n'ont pas daigné ou pu répondre à mes remerciements assortis d'un questionnement aimablement naïf. LNA ne voulaient pas non plus me déconnecter alors j'ai dénoncé mon livre sous pseudo comme très cru, choquant et contraire aux bonnes moeurs. Le lendemain j'avais un message inquiet d'Isabelle Humbert de LNA m'informant que les lecteurs s'inquiétaient de la teneur de mon bouquin, ce qui m'a permis de lui dire en ricanant poliment que "les lecteurs" c'était moi et que c'est tout ce que j'avais trouvé pour me faire remarquer et avoir un vrai contact. J'ai pu être révoqué dans la foulée... Merci pour ce site très altruiste et vivifiant! (C'est pas grand chose mon caillou, mais je ne voulais pas rester le consommateur avide et anonyme que je suis resté longtemps)

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    1. Excellente, votre méthode ! Finalement, le "choquant", ça marche toujours pour attirer l'attention.
      Merci pour votre témoignage !

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  21. bonjour et merci pour votre article. Je viens de vivre une expérience pathétique, pour bien vous démontrer que rien n'a évolué, voire tout à involué ! Voilà qu'après 6 mois d'attente je me retrouve avec 1 commentaire, enfin une critique littéraire ! Elle se résume à ceci : Je suis à la 20ème page et je n'ai toujours pas compris l'histoire ! et le titre de cette magnifique critique est : désolée j'ai pas accroché... J'aurais beaucoup ri si je n'avais pas passé 4 ans à écrire cette bafouille de 220 pages qui à mon sens n'est pas illisible... J'aurais accepté des critiques constructive, mais je n'en aurai pas, la session est close, et je me retrouve avec une note de 3, évidemment elle n'a pas accroché ! J'avoue, ça m'a d'abord ravagé. Puis je me suis reconstruit, j'ai écrit aux NA et à cette charmante critique littéraire, juste pour me défouler un peu ! Voilà ! Méfiance les nouveaux auteurs, évitez les Nouveaux Auteurs et préférez la lettre somme toute neutre et finalement délicate des refus d'éditeurs ! ben oui quoi ! on y croit finalement que notre ouvrage ne s'inscrit pas de leurs lignes éditrices... croyez-moi, ça devient du miel face à la violence d'une critique littéraire commise par une gentille dame sans aucune empathie !

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  22. Bonjour

    Merci pour cette belle épopée dans le monde abyssal de l'édition.
    Une de mes connaissances a été publiée par Les NA. Son deuxième est sorti en janvier. Bon il faut savoir qu'elle avait déjà sorti un premier roman avec un petit éditeur de notre région et avait remporté le prix VSD du polar historique ... ( polar thriller ...)
    Alors je me suis mise à fouiner un peu dans tous les recoins d'internet avec ma petite souris grise...
    Nouveaux Auteurs ... WOUAH ... on y croit !!!
    Mais... je tombe, sans me faite trop mal, sur votre épopée !!! après avoir lu d'autres aventures tout aussi épiques, essentiellement lorsqu'il s'agit de récupérer son bébé.
    Mon univers est fantasy et très difficilement accepté. Entre refus car "trop de demandes de ce genre" et "ne correspond pas à notre ligne d'édition", ou "très intéressant, jolie écriture, mais nous ne pouvons garder votre manuscrit" : que faire, que faire ? Pas de magie pour me faire une petite place. Alors comme j'avais surtout envie que mes romans soient lus, sans chercher à produire à grande échelle, j'ai opté pour l'auto-édition.
    Après 3 ans, je suis plutôt contente. Libre de mes écrits ! Je participe à des cafés littéraires, des rencontres auteur-lecteurs et des salons de livres dans ma région. Evidemment à moi de le promouvoir mais avec une bonne volonté, on peut y arriver... tout dépend de ce que l'on vise ;)
    Du coup je laisse les Nouveaux Auteurs sur l'autre onglet ...
    Merci pour votre partage !
    Bon week end !

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    1. Bravo pour votre choix raisonné ! Comme vous l'écrivez, "tout dépend de ce que l'on vise". Il faut les ambitions de ses moyens et les moyens de ses ambitions !
      Un grand merci pour votre témoignage qui montre bien qu'on peut être heureux avec l'autoédition : la liberté compte parmi les valeurs les plus utiles à défendre.
      Bonne continuation !

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